«George Leekens parti au FC Bruges, votre nom revient avec insistance pour prendre la tête de la sélection belge. Qu'en est-il exactement ? Je veux aller au bout de mon contrat et finir en beauté avec le Maroc. Il court jusqu'en 2014, et je veux le respecter comme j'essaye de le faire à chaque fois. Ça ne pourra donc pas être possible pour le moment. Votre nom est souvent cité... Marseille, Lyon la saison dernière et maintenant la Belgique. Comment gérez-vous ces multiples sollicitations ou rumeurs ? Je crois tout simplement avoir fait du bon boulot partout où je suis passé... Récemment, le parlement marocain s'est enflammé à propos de votre salaire (entre 200 000 et 250 000 euros par mois). Ce débat est constant depuis votre arrivée. Ça ne vous lasse pas à force ? Cela me fatigue de temps en temps. Mais je fais mon boulot de la manière la plus professionnelle possible. Utilisé comme récupérateur ou relayeur en sélection, comptez-vous faire jouer Younès Belhanda dans le même rôle que celui qu'il tient à Montpellier ? Je suis satisfait de le voir remporter le trophée du meilleur espoir de Ligue 1. C'est pleinement justifié pour ce joueur pétri de qualités. Younès a fait une saison énorme. Effectivement, dans l'avenir, il jouera plus haut sur le terrain.
«Chamakh ? Personne n'est écarté...» Chamakh, Hadji ou Taarabt ne font pas partie de la liste des 26 joueurs retenus pour les matches face à la Gambie (2 juin) et la Côte d'Ivoire (9 juin) pour le compte des éliminatoires au Mondial 2014. Pourquoi ces choix ? Je crois qu'il y a des gens qui m'ont montré qu'ils méritaient d'avoir leur chance et d'autres qui n'ont pas assez de compétition dans les jambes. Les choses sont logiques. Marouane Chamakh est un des leaders de la sélection. Cette non-convocation va faire parler. Est-ce une mise à l'écart ? Il n'a pratiquement pas joué avec Arsenal le mois dernier. Pour lui et nous, j'espère qu'il trouvera une solution assez vite. Il reste un candidat sérieux pour ma ligne d'attaque. Personne n'est écarté. Pourtant, avec les arrivées de joueurs comme Zakarya Bergdich (Lens) ou Abdelaziz Barrada (Getafe), on a l'impression que les jeunes frappent à la porte... Pour Bergdich, on a un vrai problème au poste de latéral gauche. Pour le reste, je suis avec intérêt l'évolution des joueurs de la sélection olympique. On en discute avec Pim Verbeek, qui s'occupe d'eux. Mais peu d'entre eux seront retenus à court terme, car ils participent aux JO de Londres.»