Comme chaque saison, la Botola connaît ce qu'on a coutume d'appeler "La valse des entraîneurs" avec son lot de licenciements et de démissions. Pour cette première année de professionnalisme, plusieurs entraîneurs ont du jeter l'éponge pour diverses raisons, mais la constante reste la même. C'est toujours l'entraîneur qui saute. Une situation qui ne laisse pas indifférent le président de l'Amicale des entraîneurs Abdelhak Rizkallah, alias Mendoza. Pourtant, la situation n'est pas nouvelle puis que la valse des entraîneurs revient chaque année tel un boum-rang, mais pour Mendona qui répondait aux questions de Soir Echo " Il est vrai que c'est une situation qui nous inquiète en tant qu'association, au plus haut point ! Nous tirons la sonnette d'alarme, car les techniciens sont menacés par ces démissions ou ces licenciements. ". Un discours habituel qui accompagne chaque nouvelle vague de licenciement. " Nous avons pris attache avec les présidents des clubs pourr en savoir davantage sur cette situation. De nombreux cas sont graves et ne sont pas compatibles avec le football professionnel qui a été mis sur le pied par la fédération." déclare Mendoza bien décidé à laisser une empreinte dans le processus de professionnalisme de notre football " S'il le faut, nous irons devant les tribunaux et nous porterons plainte contre X pour licenciement abusif." précise t-il. "Les entraîneurs doivent être protégés, et par l'Association et par la loi. J'ai eu des discussions avec un certain nombre de présidents et de dirigeants de clubs. J'ai compris dans leur démarche que certains énergumènes empêchent les entraîneurs d'accomplir leur mission et qu'ils sont souvent menacés. " répond t-il à propos des menaces dont sont victimes les entraineurs. " Le rôle des associations des supporters devrait se limiter à soutenir le club et non pas à s'immiscer dans les prérogatives des techniciens. Or, malheureusement, le cas contraire est fréquent. C'est pourquoi notre association pourrait avoir recours à la justice." Suivant