Le président de la Fédération internationale, réélu mercredi matin à Paris par acclamation, a insisté sur la nécessité de transparence de l'instance. Réélu par acclamation à 11h25 mercredi, lors du 69e Congrès de la FIFA à Paris (Porte de Versailles), Gianni Infantino (49 ans) va effectuer un deuxième mandat à la tête de la Fédération internationale, jusqu'en 2023. « Merci à ma famille, à ceux qui m'aiment et ceux qui ne m'aiment pas, moi j'aime tout le monde aujourd'hui », a lancé Infantino, ému, depuis la tribune, aux représentants des 211 fédérations affiliées à l'organisation. FIFA : le bilan des trois années de gouvernance de Gianni Infantino « C'est un grand honneur de vous servir, a-t-il poursuivi. Je vais continuer à travailler dur avec vous. Que va-t-il se passer les quatre prochaines années ? On va investir 1,8 milliard pour Forward (le programme de développement mondial du football de la FIFA). On a 2,7 milliards de dollars de réserves. On n'a pas besoin de tout cet argent dans une banque suisse ! La commission des finances (de la FIFA) nous recommande d'investir plus d'un milliard dans le développement du foot (masculin et féminin). Les comptes de la FIFA doivent être transparents mais également les flux financiers autour des transferts des joueurs ». « J'ai fait des erreurs, certainement » Un peu plus tôt dans la matinée, dans son discours inaugural multilingue, à l'ouverture du Congrès, Infantino avait vanté une « nouvelle FIFA » débarrassée de la corruption. « Ces trois dernières années n'ont pas été parfaites. J'ai fait des erreurs, certainement, j'ai essayé d'améliorer les choses pour qu'elles soient meilleures, avait-il ajouté. Mais aujourd'hui, il n'est plus possible de faire des choses qui ne sont pas éthiques. On sait où va chaque dollar ». Pour finir, le patron de l'instance mondiale s'est également prononcé pour la prochaine tenue d'« assises mondiales du football ».