A 62 jours du coup d'envoi de la Coupe du monde 2018, Afrik-Foot décrypte les chances de qualification africaines groupe par groupe. Après avoir envoyé deux sélections (Algérie et Nigeria) en 8es de finale de l'édition 2014, l'Afrique va-t-elle faire mieux cette année et franchir enfin le cap des quarts de finale ? C'est l'une des questions que se posent les amoureux du football africain à très exactement 62 jours du coup d'envoi de la Coupe du monde 2018 en Russie. S'il y a bien une sélection du continent qui a la cote en ce moment, c'est l'Egypte, il faut le dire, surtout grâce aux performances exceptionnelles de Mohamed Salah avec Liverpool. Avec 39 buts en 44 matchs toutes compétitions confondues, l'ailier de 25 ans s'impose comme la recrue la plus prolifique de l'histoire des Reds pour une première saison. Seul bémol : le Pharaon, qualifié pour les demi-finales de Ligue des champions, risque d'arriver fatigué au Mondial. Malgré tout, l'Egypte reste l'une des plus belles chances de qualification africaine pour les 8es de finale. En effet, son groupe A s'annonce ouvert avec la Russie, pays-hôte qui peine à chasser les doutes, l'Arabie Saoudite qui paraît prenable et l'Uruguay qui fera office de favori. En restant sérieux, le finaliste de la CAN 2017 a toutes ses chances, et son légendaire gardien Essam El-Hadary (45 ans) pourrait bien devenir le joueur le plus âgé de l'histoire à prendre part à une phase finale !
Transfiguré par le sélectionneur Hervé Renard, le Maroc s'impose lui aussi comme l'une des meilleures sélections africaines du moment. Les victoires en mars face à la Serbie (2-1) puis l'Ouzbékistan (2-0) en amical ont confirmé la bonne dynamique des Lions de l'Atlas qui ont trouvé leur épine dorsale avec des joueurs comme le capitaine Mehdi Benatia, le meneur de jeu Hakim Ziyech et l'attaquant Khalid Boutaïb. Malheureusement pour le Maroc, il faudra sortir d'une poule très relevée avec le Portugal, l'Espagne et l'Iran pour adversaires. Le premier match face à la sélection perse s'annonce déterminant pour ensuite s'offrir le droit de rêver face aux deux formations européennes. Signe de l'importance qu'il accorde lui aussi à ce match, l'Iran a affronté deux sélections du Maghreb le mois dernier, la Tunisie (0-1) puis l'Algérie (2-1). Rendez-vous le 15 juin pour ce décisif Maroc-Iran...
C'est un peu la même situation qui attend la Tunisie dans le groupe G. Vainqueurs de l'Iran puis du Costa Rica sur le score de 1-0 en mars, les Aigles de Carthage surfent sur une bonne vague ces derniers mois et l'intégration des binationaux Mouez Hassen (gardien, Châteauroux), Yohan Benalouane (défenseur central, Leicester), Ellyes Skhiri (milieu, Montpellier) et Saîf-Eddine Khaoui (milieu offensif, Troyes) s'est parfaitement déroulée le mois dernier, en particulier pour Skhiri qui a crevé l'écran dans l'entrejeu. Malheureusement, le maître à jouer du champion d'Afrique 2004, Youssef Msakni, va sauf miracle déclarer forfait sur blessure, laissant un grand vide. Surtout, c'est la composition du groupe G qui fait peur avec l'Angleterre et la Belgique, deux énormes morceaux, pour commencer. En espérant que les hommes de Nabil Maaloul auront encore une carte à jouer avant d'affronter le Panama le 28 juin lors de l'ultime match de poule...
Dans le groupe D, le Nigeria part avec plus de chances a priori. Les Super Eagles vont notamment retrouver l'Argentine, le favori de la poule, qu'ils ont l'habitude de rencontrer dans la compétition et qu'ils avaient réussi à surprendre 4-2 en match amical en novembre dernier. Bien sûr, ce ne sera pas la même paire de manches en match officiel et tout se jouera sans doute lors des deux premiers matchs face à la Croatie, le rival numéro un du Nigeria dans ce groupe, et l'Islande, la surprise de l'Euro 2016 pas en grande forme ces derniers temps. De leur côté, les hommes de Gernot Rohr restent sur deux résultats mitigés en amical avec une victoire chanceuse en Pologne (1-0) puis une défaite avec un visage remanié face à la Serbie (0-2).
Pour le Sénégal aussi, tout est possible dans un groupe H très équilibré. Certes, la Colombie de Falcao et James Rodriguez semble partir avec une longueur d'avance, surtout que sa victoire face à l'équipe de France a marqué les esprits le mois dernier (3-2). Mais face à la Pologne de Lewandowski et contre le Japon, l'espoir est permis. En début de semaine, les Nippons ont même effectué un choix surprenant en limogeant leur sélectionneur Vahid Halilhodzic à deux mois du Mondial pour le remplacer par le local Akira Nishino. La pression exercée auprès de la Fédération par certains joueurs cadres écartés ne serait pas étrangère à cette décision... Dans ce contexte, 16 ans après l'épopée de 2002, les hommes d'Aliou Cissé disposent clairement d'un coup à jouer. Après leurs deux matchs nuls face à l'Ouzbékistan (1-1) puis contre la Bosnie (0-0) avec un visage à chaque fois remanié, les Lions de la Teranga tenteront de se rassurer lors de leurs ultimes matchs de préparation pour arriver lancés en Russie ! Après avoir envoyé deux sélections (Algérie et Nigeria) en 8es de finale de l'édition 2014, l'Afrique va-t-elle faire mieux cette année et franchir enfin le cap des quarts de finale ? C'est l'une des questions que se posent les amoureux du football africain à très exactement 62 jours du coup d'envoi de la Coupe du monde 2018 en Russie. S'il y a bien une sélection du continent qui a la cote en ce moment, c'est l'Egypte, il faut le dire, surtout grâce aux performances exceptionnelles de Mohamed Salah avec Liverpool. Avec 39 buts en 44 matchs toutes compétitions confondues, l'ailier de 25 ans s'impose comme la recrue la plus prolifique de l'histoire des Reds pour une première saison. Seul bémol : le Pharaon, qualifié pour les demi-finales de Ligue des champions, risque d'arriver fatigué au Mondial. Malgré tout, l'Egypte reste l'une des plus belles chances de qualification africaine pour les 8es de finale. En effet, son groupe A s'annonce ouvert avec la Russie, pays-hôte qui peine à chasser les doutes, l'Arabie Saoudite qui paraît prenable et l'Uruguay qui fera office de favori. En restant sérieux, le finaliste de la CAN 2017 a toutes ses chances, et son légendaire gardien Essam El-Hadary (45 ans) pourrait bien devenir le joueur le plus âgé de l'histoire à prendre part à une phase finale !
Transfiguré par le sélectionneur Hervé Renard, le Maroc s'impose lui aussi comme l'une des meilleures sélections africaines du moment. Les victoires en mars face à la Serbie (2-1) puis l'Ouzbékistan (2-0) en amical ont confirmé la bonne dynamique des Lions de l'Atlas qui ont trouvé leur épine dorsale avec des joueurs comme le capitaine Mehdi Benatia, le meneur de jeu Hakim Ziyech et l'attaquant Khalid Boutaïb. Malheureusement pour le Maroc, il faudra sortir d'une poule très relevée avec le Portugal, l'Espagne et l'Iran pour adversaires. Le premier match face à la sélection perse s'annonce déterminant pour ensuite s'offrir le droit de rêver face aux deux formations européennes. Signe de l'importance qu'il accorde lui aussi à ce match, l'Iran a affronté deux sélections du Maghreb le mois dernier, la Tunisie (0-1) puis l'Algérie (2-1). Rendez-vous le 15 juin pour ce décisif Maroc-Iran...
C'est un peu la même situation qui attend la Tunisie dans le groupe G. Vainqueurs de l'Iran puis du Costa Rica sur le score de 1-0 en mars, les Aigles de Carthage surfent sur une bonne vague ces derniers mois et l'intégration des binationaux Mouez Hassen (gardien, Châteauroux), Yohan Benalouane (défenseur central, Leicester), Ellyes Skhiri (milieu, Montpellier) et Saîf-Eddine Khaoui (milieu offensif, Troyes) s'est parfaitement déroulée le mois dernier, en particulier pour Skhiri qui a crevé l'écran dans l'entrejeu. Malheureusement, le maître à jouer du champion d'Afrique 2004, Youssef Msakni, va sauf miracle déclarer forfait sur blessure, laissant un grand vide. Surtout, c'est la composition du groupe G qui fait peur avec l'Angleterre et la Belgique, deux énormes morceaux, pour commencer. En espérant que les hommes de Nabil Maaloul auront encore une carte à jouer avant d'affronter le Panama le 28 juin lors de l'ultime match de poule...
Dans le groupe D, le Nigeria part avec plus de chances a priori. Les Super Eagles vont notamment retrouver l'Argentine, le favori de la poule, qu'ils ont l'habitude de rencontrer dans la compétition et qu'ils avaient réussi à surprendre 4-2 en match amical en novembre dernier. Bien sûr, ce ne sera pas la même paire de manches en match officiel et tout se jouera sans doute lors des deux premiers matchs face à la Croatie, le rival numéro un du Nigeria dans ce groupe, et l'Islande, la surprise de l'Euro 2016 pas en grande forme ces derniers temps. De leur côté, les hommes de Gernot Rohr restent sur deux résultats mitigés en amical avec une victoire chanceuse en Pologne (1-0) puis une défaite avec un visage remanié face à la Serbie (0-2).
Pour le Sénégal aussi, tout est possible dans un groupe H très équilibré. Certes, la Colombie de Falcao et James Rodriguez semble partir avec une longueur d'avance, surtout que sa victoire face à l'équipe de France a marqué les esprits le mois dernier (3-2). Mais face à la Pologne de Lewandowski et contre le Japon, l'espoir est permis. En début de semaine, les Nippons ont même effectué un choix surprenant en limogeant leur sélectionneur Vahid Halilhodzic à deux mois du Mondial pour le remplacer par le local Akira Nishino. La pression exercée auprès de la Fédération par certains joueurs cadres écartés ne serait pas étrangère à cette décision... Dans ce contexte, 16 ans après l'épopée de 2002, les hommes d'Aliou Cissé disposent clairement d'un coup à jouer. Après leurs deux matchs nuls face à l'Ouzbékistan (1-1) puis contre la Bosnie (0-0) avec un visage à chaque fois remanié, les Lions de la Teranga tenteront de se rassurer lors de leurs ultimes matchs de préparation pour arriver lancés en Russie !