Le saoudien Turki Al-Sheikh, président du conseil de la commission sportive saoudienne et conseiller du roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, veut faire payer au Maroc sa neutralité dans la petite guéguerre qui oppose son pays à l'état voisin le Qatar, petit par sa taille, mais grand par son leaderchip dans la région. Dans sa course pour l'organisation du Mondial 2016, le Maroc peut compter sur le soutien inconditionnel de pratiquement tous les pays africains et arabo-musulmans. Tous sauf l'Arabie Saoudite de Turki Al Sheikh qui a fait savoir dans un tweet que son pays n'a toujours pas fait son choix entre le trio américain et le Maroc précisant que si le Royaume Chérifien souhaite avoir la voix Saoudienne, il devra en conséquence se passer de celle du Qatar. " Le violet n'est plus acceptable chez nous " a-t-il glissé en faisant allusion au petit état voisin, le Qatar. La politique s'est donc mêlée à l'aspect sportif, comme d'habitude dira-t-on. Alors que le bédouin saoudien use du chantage en conditionnant son soutien pour le Maroc, son vis-à-vis qatari, Nasser Bin Mohammed Al Nuaimi préfère jouer la carte de la fraternité et de la collaboration en soutenant ouvertement la candidature marocaine allant même jusqu'à proposer à son cher pays, le Qatar, d'offrir au Royaume Chérifien les fameux stades démontables après leur utilisation au Mondial 2022. L'idée est brillante, la meilleure réponse du chameau à la chamelle... Offrir au Maroc son soutien mais aussi sa fameuse enceinte démontable, transportable et réutilisable, Ras Abu Aboud Stadium, le Qatar ne pourrait pas faire mieux et le Maroc ne pourrait pas espérer tant dans son projet de compléter les sites existants en construisant 6 autres stades aux normes FIFA. Alors que les installations sportives des grands événements, souvent laissées à l'abandon, une fois le champion du monde 2022 connu, le stade imaginé par le cabinet d'architecte espagnol Fenwick Iribarren, pourra être démonté, mis dans des conteneurs puis expédié vers le Maroc si la proposition d'Al Nuaimi sera retenue. Au médias de la valoriser au lieu de se focaliser sur les petits caprices de Turki.