L'Allemagne a remporté ce dimanche soir la finale de la Coupe des Confédérations en s'imposant face au Chili (1-0) à Saint-Pétersbourg. Avec une formation très rajeunie et fournie de seulement trois champions du monde en titre, la Mannschaft a fait l'étalage de son talent tout au long du tournoi pour soulever pour la première fois de son histoire ce trophée. Le sélectionneur allemand Joachim Löw peut avoir l'esprit tranquille : à un an de la Coupe du Monde, ses essais lors de cette compétition ont payé et l'avenir de 'sa' Mannschaft paraît radieux. Le Chili se jette d'emblée vers l'avant et effectue un pressing haletant. Ultra-dominée, la Mannschaft est acculée dans son camp et ne parvient pas à sortir la tête de l'eau. Les offensives chiliennes s'enchaînent et obligent les Allemands à faire le dos rond. Mais alors que l'on croit que les jeunes protégés de Löw vont finir par craquer, c'est l'expérimentée Roja qui cède la première. Sur une bonne récupération de Medel, Diaz contrôle devant son rectangle et, en voulant relancer trop proprement, se fait chiper le ballon en position de dernier homme par Werner. Le jeune attaquant de 21 ans fait preuve d'une impeccable lucidité pour fixer Bravo et décaler Stindl complètement esseulé devant le but. Le milieu offensif du Borussia Mönchengladbach ne se fait pas prier pour convertir ce cadeau et placer ses couleurs aux commandes (20'). Ce but d'ouverture a le don de réveiller l'Allemagne qui accélèrent. Les hommes de Pizzi sont bousculés et sont tout heureux de regagner les vestiaires à la pause avec cette seule réalisation encaissée. La tension monte en seconde période et les fautes s'intensifient. La dernière demi-heure est hachée et peu d'occasions sont à signaler. Toutefois, le Chili pousse mais bute sur un mur allemand imperméable dirigé de main de maître par un autoritaire Ter Stegen. Vargas (74'), Vidal (75'), Aranguiz (80') et Sanchez (90'+5) en font les frais. Les Sud-Américains ne trouvent pas la solution et sont contraints de laisser la prometteuse jeunesse allemande triompher. Pour la première fois, l'Allemagne inscrit son nom au palmarès de la Coupe des Confédérations.