Après Bilal El Khannouss, la tanière des Lions de l'Atlas pourrait enregistrer l'arrivée d'un autre talent né et formé en Belgique en la personne d'Anass Zaroury que LDA suit depuis un bon moment. Ce dernier est pressenti pour remplacer Amine Harit, forfait pour cause de blessure. Le Maroc découvre Anass Zaroury et sa fédération passe à l'action en restant fidèle à sa politique de racolage. Alors qu'on s'attendait à une convocation de Munir El Haddadi ou encore Ryan Mmaee, le sélectionneur des Lions de l'Atlas, Walid Regragui s'apprêterait donc à convoquer l'ailier gauche, Anass Zaroury, pour remplacer le milieu de terrain, Amine Harit. La seule logique est que la FRMF chercherait à marquer les esprits et prendre un ascendant psychologique avant le choc, Belgique – Maroc prévu ce 27 novembre pour le compte de la 27 journée de la phase des poules, Qatar 2022. Qu'à cela ne tienne... Né en Belgique de parents marocains, Zaroury a été formé à Zulte Waregem et Lommel. Il s'est révélé au Sporting Charleroi avant de signer à Burnley cet été. International espoir belge, le joueur n'a jamais dissimulé son souhait de porter les couleurs du Maroc. Sous la direction de Vincent Kompany qui l'a arraché au RSC Charleroi, Zaroury a fait une belle progression et est devenu l'un des pionniers de Burnley FC actuellement en tête de la Championship. Roberto Martinez a également parlé à l'ailier, mais Anass espérait le signe du Maroc et son rêve semble en passe de se réaliser. La convocation d'Anass Zaroury n'a pas encore été annoncé officiellement, mais plusieurs médias sont certains qu'il sera le remplaçant d'Amine Harit. Ce serait malin de la part de la FRMF, car il est sûr que Zaroury ne pourra plus choisir la Belgique s'il rejoint les Lions de l'Atlas à Doha. Anass Zaroury est actuellement en vacances aux Émirats arabes Unis où le Maroc disputera son dernier match amical contre la Géorgie. Après la perte de Bilal El Khannouss, les Diables rouges devraient également perdre Anass Zaroury en faveur des Lions de l'Atlas. On notera que la Belgique accepte volontiers le choix de ses binationaux à qui elle souhaite "bon vent" contrairement aux Pays-Bas, très mauvais perdants dans ce genre de dossiers.