Dans un entretien accordé au journal L'Observateur, le Sénégalais Pape Diouf donne son avis sur l'actualité du football africain, notamment le changement de date prévu de la CAN 2021, et lance un véritable coup de gueule envers les dirigeants de la CAF.Après avoir accusé le président de la CAF Ahmad Ahmad d'être le « pantin des Marocains », Pape Diouf s'en est pris à nouveau à l'instance dirigeante du football africain et tous ses dirigeants actuels. C'était lors d'un entretien accordé au quotidien Sénégalais L'Observateur, en marge d'un événement organisé à Dakar. L'ancien patron de l'Olympique de Marseille n'a pas ménagé le Malgache et l'ensemble de son équipe. Pape Diouf a en effet traité les responsables actuels du footballf africain de "bande d'incapables", en raison du changement de dates prévu pour la Coupe d'Afrique des Nations 2021. "Ce n'était pas seulement pour ne pas mécontenter les clubs européens, c'était d'après les dirigeants de la CAF, La solution avec un L majuscule. Aujourd'hui, ils reviennent en arrière. Je me demande bien où se trouve la vérité. Est-ce qu'elle était là lorsque la Caf avait décidé de reculer la Can au mois de juin ? ou est-ce que c'est maintenant ? J'ai toujours soutenu que depuis le départ d'Issa Hayatou, nous sommes malheureusement gouvernés par une bande d'incapables qui ne savent absolument pas à quel saint se vouer et qui ne font pas du tout avancer le football africain", a-t-il lâché. Alors que les conditions météorologiques (saison des pluies) au Cameroun sont également évoquées pour un glissement de dates, l'homme de 67 ans ne veut rien savoir. Selon lui, ce sont des prétextes fallacieux. "Toute décision appelle une explication. Ce qui est plus difficile, c'est de trouver des justifications. Et en l'occurrence, il n'y a aucune justification", ajoute-t-il. Défendant encore une fois Issa Hayatou, Diouf regrette le départ de son compatriote et il le fait savoir. "Je pense que la CAF ne mérite pas des égards, depuis que Issa Hayatou (président de 1988 à 2017) est parti, c'est une institution qui vit au rythme, non seulement des faux-pas, mais surtout de l'inconséquence", conclu-t-il.