Dernier et avant dernier du classement, respectivement, le WAF et le MAS sont à l'agonie cette saison et éprouvent toutes les difficultés du monde à sortir de la zone rouge. Zoom sur la situation des deux clubs : La capitale spirituelle du royaume est en pleurs et assiste au naufrage de ses deux équipes de l'élite. Le MAS, club phare de la ville de Fès, était il y a peu une équipe redoutée et respectée par toutes les autres équipes du championnat mais comment est-il arrivé à se mettre dans une situation aussi précaire? Alors que le club était sur une pente ascendante et a même été sur le toit de l'afrique en remportant d'abord la coupe de la conféderation de la CAF et la coupe du trône en 2011 puis en disposant de l'Esperance de Tunis en 2012 lors de la supercoupe de la CAF. Cette saison le MAS a fini 6ème au classement, celle de 2012/2013 le club a terminé sur le podium 3ème. Aujourd'hui l'effectif est très different, les départs se sont succédés et les remplaçants n'ont pas eu l'impact escompté, l'instabilité technique est la raison majeure de cet écroulement, en effet il y a eu l'épisode Tarik Sektioui, remercié, remplacé puis réengagé la même semaine. Lors de l'été 2013, le recrutement était clairement axé sur des joueurs évoluants en europe (Belgique, France et Espagne) cette stratégie s'est avérée inefficace et le départ du gardien de but Zniti n'a pas arrangé les choses non plus malgré l'arrivée en janvier de Aziz Quinani. De l'autre côté se trouve le WAF, modèste formation avec un palmares vierge et dont le meilleur résultat dans l'élite est une 10ème place en 2010, le Wydad de Fès est habitué à jouer le maintien. Malgré de bonnes infrastructures, notamment le stade partagé avec le MAS, le WAF meurt à petit feu et vit avec une épée de Damoclès sur la tête. La descente semble inéluctable pour cette formation mais le miracle est possible puisque les 3 derniers se tiennent à 3pts, l'ASS venant completer le trio. Le club mise sur les prêts de jeunes joueurs évoluants dans les grands clubs marocains mais n'arrive pas à conserver les siens à l'image de Elouardy. Ces jeunes joueurs ont été associés à d'autres plus matures mais en manque de temps de jeu, c'était un pari risqué mais il ne s'est malheureusement pas averé utile. Toutefois, dans le football rien n'est jamais joué et il reste plus d'une dizaine de matchs pour se reprendre. Le compte à rebours est lancé!