Selon les mêmes sources, le président de la Fédération a reconnu avoir reçu des indications erronées sur tout un ensemble de questions concernant l'équipe nationale, comme celle de l'éloignement de Houssine Kharja dont Alem se trouverait être à l'origine, ainsi que cela avait été rapporté par plusieurs autres sources. Ces dernières ont également rapporté que Fassi Fihri reprocherait à Alem plusieurs décisions dont il a eu connaissance grâce à des personnes travaillant au sein de la FRMF ; il serait possible que la suspension de Karim Alem soit décidée avant même la tenue de l'Assemblée générale de la Fédération. Pour un membre fédéral responsable, plusieurs de ses pairs s'apprêtent à adresser un mémorandum au président, l'y enjoignant de prendre attache avec l'entraîneur du WAC, Baddou Zaki, en remplacement de Rachid Taoussi, dont l'avenir à la tête de la Sélection demeure désormais incertain. Toujours selon ce membre fédéral, ses collègues les plus éminents au Bureau de la FRMF auraient multiplié les contacts entre eux pour s'accorder sur le fait qu'il ne fallait pas perdre plus de temps à attendre l'expiration du contrat de Taoussi, en septembre, en proposant le nom de Baddou Zaki comme son successeur le plus probable.
Aprés la CAN 2013, le président de la FRMF aurait déclaré : «Soldat de sa majesté le Roi, s'il souhaite me voir poursuivre ma mission à la FRMF, je m'y attacherais en toute abnégation et si sa majesté voudrais me voir partir, je n'attendrais pas une minute», pour répondre à ceux qui aimeraient le voir loin du football, un sport qu'il ne connaît pas, étant un homme politique à la base.