LA RESURRECTION, STUDENT 40, SCÈNE II . Cette deuxième scène se passe entre Mme Student, David-Salomon et Maidoc. Elle se tient dans une place de l'espace, aussi large que la Terre, si elle avait été plate, avant d'être soufflée par la Trompète. - Mais qui est là, avec feus les docteurs Faraj et Rahali ? - C'est maître El Harrouchi ? Que Dieu ait son âme ! - Les nôtres âmes, aussi ! Je te parle de l'homme au papillon, là-bas, à côté de l'homme de la clinique aux tapis zayanis*! - Ma dfaêche ! J'ai bien compris, c'est bien lui. Il vient de débarquer cette semaine par le dernier cargo. - Vous avez une prémonition. Moi, je ne vois ni homme en papillon ni tapis en offrandes, ni tapis roue ! Ça n'a pas l'air d'une réception ici ! Et je ne reconnais ni la cour, ni les arbres encore moins les locaux. Je suis désorientée. Est-ce le ciel, qui est au dessus de nous ? On se croirait sur la Lune, Mars ou Uranus. - Ah ! Tu y as été, Mme Student ? - Oui, peut-être, dans une autre vie, Mondoc ! - La métempsychose ? - Non, le tourisme intemporel, je suppose. Je ne suis sûre de rien, pour le moment. - Un peu étourdie ? Attention, on a promis aux lecteurs de leur faire des textes courts, usant des mots les moins difficiles. - Oui, c'est ça, des digests, pas des romans indigestes ! Des résumés, des paragraphes d'une seule ligne, avec des phrases d'un seul mot. Amen ! - Laisse ton savoir au frigo, Mondoc ! Ici, il fait trop chaud, Mamy. Et ce Maidoc, il me donne des sueurs froides ! -Tu te fous de ma gueule, David ? - Pourquoi, on a encore bouffé des Ghazaouis, des Syriens et des Irakiens par milliers ? - Je ne suis ni terroriste ni extrémiste. Tu connais ma tempérance, mon hospitalité et ma tolérance, ma timidité envers le Makhzen, mes complaisances discutables et élastiques, sauf pour l'injustice, d'où qu'elle provienne ! - C'est oui, Docteur. Moi David, j'ai été aux festivals d'Essaouira, j'ai habité à Marrakech….Sans risques ! Et je te dis, j'ai la preuve de votre tiédeur, attisée, puisque vous allez publier cette comédie ! C'est la politique d'ouverture de votre pays qui agrandit votre hardiesse. Pas votre courage princeps ! C'est la psychologie élémentaire appliquée aux enfants ! Mais dans ton cœur, on devine des sentiments sournois et vers qui ils penchent et sur qui tu jettes ta hargne et ton dévolu ! - Ah, la vache ! Dois-je sourire ou te montrer mes caries et mes dents, Altesse ? - Taisez-vous les enfants ! Fit sentencieusement Mme Student. Je vois des caméras qui nous balaient comme des scanners et qui nous pénètrent. J'en ai honte à l'idée de ce qu'ils vont trouver ! Ils sont comme les yeux des marocains attablés aux cafés sur 3 rangées ne laissant nulle place aux piétons, sauf pour marcher sur le macadam, en driblant vélomoteurs et voitures. Ils nous épient. Ils sont constamment en train de regarder, à travers les burqas épaisses, les fesses des femmes ! - Mamy, hchouma* ! Il ne faut pas déshabiller les gens dehors. Moi je garde ma calotte princière, pour rester digne et discret ! Il faut bien esquiver les regards pénétrants de ces prédateurs ! Les délateurs gratuits, les fdoulis* par civisme et religiosité, sont légion ici ! Ils sont omniprésents. Vous ne pouvez jamais aller en vacances, sans être harcelé par ces paparazzis. Vous vous sentez scannés, perquisitionnés ! - Comment tu fais a el ôulam ellâma dial Ishraël *? Digne et discret, avec une calotte royale fixée sur tes mèches. Un prince juif au milieu des arabes et des islamistes, sans gardes du corps ! C'est très visible tu sais ! - Risible ? - J'ai dit vi-si-ble ! - Allons, les gamins ! Maidoc, revenons à vos moutons ! Dis-moi, là te dis-je, à côté de tes vieux ministres de la Santé, qui c'est cette pimbèche qui ne lâche pas son sourire et qui balaie sans arrêt son torse de ses cheveux noirs, en ondulant du tronc ? - Mamy Student, tu fais dans l'inquisition ! - Et Dan, avec une description toute érotique ! - Non, ésotérique! Ha ha ha ha. Je demande seulement, mon bon Prince ! Car, j'ai l'impression que je la connais de vue ! Je n'ai pas apporté mes lunettes…Si c'est elle ? Oui c'est elle ! Elle était si jolie avant…La pauvre ! - Mamy, ach had suspense? - Oui ? Madame Student, elle fut jolie ! Avant de devenir une déesse infanticide, une déicide dévoreuse d'enfants ! - Quoi ? Vous tuez les enfants des dieux ? - C'est un privilège divin qui n'est donné qu'aux empereurs et aux rois. Néron a brûlé Rome, Kadhafi la Libye, Bush l'Irak ! Ils déclarent les guerres et balaient les arts, les âmes et les civilisations. Le but est de prendre butins et esclaves ou de voler les terres. Pour étendre leurs pouvoirs, ils utilisent les dieux. Ceux de leur race, en imposant leurs lois, leur culture et leur religion, pour fonder des empires, en brûlant les racines des soumis. Le but est toujours le même; les voies diffèrent selon les lieux et le temps. Mais, constamment l'histoire nous a fait état d'un constat affligeant. Les plus illustres des empereurs furent des voleurs en plus du fait qu'ils sont toujours des assassins ! - Student, tu parles des hommes ou des dieux ? Et de quelle planète déjà ? - Mamy, Mamy, khallina hanienne ghi hnak ! Tabeâni hetta hna ! Baraka men el qraya ! Yak khroujt premier de promotion ? Où est-ce que nous sommes déjà ? Dis-moi baêda ! Note aux lecteurs : Les mots transcrits en écriture penchée sont en hébreu et traduits instantanément en arabe dialectal marocain pour édifier le lecteur. Car sur ce papier, nous n'avons pas l'usage facile des sous-titres ! - Oui, ¨Prince, tu étais mon seul élève ! Mais là, cette dame qui nous zyeute discrètement et que nous zyeutons sans cesse, c'est une célébrité, une grande idole ! J'ai l'impression de l'avoir connue quelque part. - Une chanteuse, une actrice ? Elle est recherchée ? Je veux ‘une' autographe ! - Un autographe, ‘'un'', en français, mon fils ! - Peu importe son sexe à l'autographe ! C'est pour, le-la, vendre aux collectionneurs ! - Elle me rappelle une vieille image de Chronos, le Titan et dieu du temps… - Du mauvais temps ou du passe-temps ? - C'est un dieu olympien ! - Chic, un dieu des jeux ! Un esthète, un athlète ! Il ne doit pas s'ennuyer ! Ils font ‘ça' entre eux, les dieux et même aux humains ! Il les bat tous ! Il faut l'acheter comme joueur ou le copter comme entraineur de notre équipe de Tel-Aviv ! - Non, c'est le dieu de l'Olympe ! Le ciel et les montagnes des grecs ! - Mais les Grecs, ils ont fait faillite ! - Il est représenté de façon symbolique en train de manger son fils ! Sa création. Il faut tout t'expliquer, Altesse ? - Alors, la doctoresse, ogresse à ses heures, a une grossesse multiple ! Toubib ! Elle a mangé ses fils ! Mais, elle t'a raté, je vois ? - Faute de vrais lions de l'Atlas, une espèce éteinte, on a maintenant une déesse anthropophage ! Une déesse de l'Atlas qui bouffe, décime et extermine ses enfants ! _ C'est une parabole, symbolique ! Ne vous enfuyez pas, lecteur, elle est réellement belle, mais pas cannibale du tout ! Tentez votre chance, allez querir chez elle, des soins de traumato, dans n'importe quelle ville et vous m'en direz ! - Infanticides et bouffeuses de mâles…Paradoxale les mantes religieuses ! Pour une dame qui a hérité d'un programme de Protection Maternelle et Infantile, c'est crevant. Elle en est morte en accouchant du Rhamed* ! (Comprendre Ramed, un enfant mort dans la matrice.) - Enceinte, de qui Docteur ? - Il faut demander à Dati ! C'est une connaissance intime ! - Quoi ? Toi et Lalla Dati ? Tu veux nous créer un incident diplomatique avec Aznar, Sarko ou DSK ? - On va leur demander ? Ils sont tous là ! Sans gardes du corps ni tralala ! Ils ne vont plus mentir. Ici tout se sait. Y a qu'à y penser pour connaître la vérité… - Oh…Mamy. Je suis confus ! - Je ne parle pas d'elle. Mais de cette sacrée déesse hermaphrodite. C'est son idiosyncrétisme. - Idiot syncrétinisme ? Il y a des femmes comme ça, Mamy ? Il y a des mots qui font rire ! Quand à celles qui les portent, les pauvres ! N'est-ce pas Doc ? - La superbe nôtre, est classe ! Elle n'a besoin d'aucun mâle pour se faire des enfants ! Et cela est suivi d'une séance d'auto-offrandes lors de laquelle la Divine théophage* se met à les bouffer. -Ah ! Comme les cannibales et les Aztèques ! - Cette cérémonie a lieu la première semaine après l'accouchement, détachement, lors d'une grande cérémonie religieuse ! Allez comprendre les déesses que se sont faites les hommes ! - Mais, c'est un vrai massacre que tu racontes là, Doc ! On ne fait pas ça chez moi, en Israël ! Au fait, sincèrement et j'allais te le dire avant, je ne comprends pas cette harangue, Médor ! Même mort, tu t'en souviens encore. Et avec quelle ténacité maladive ! Et puis, qu'est-ce qui nous vaut cette séquence d'anthropologie des dieux ? Pourquoi tu nous parles de ça ? - Pour combler tes vides et remplir le temps ! Avant qu'on ne commence à te jujer et Israël avec toi, son Prince-Roi ! - Hay Mamy, scheddy âlya had mechlem*! - C'est pour tenter de comprendre la conduite psychiatrique d'une ministre ! Et puis, Sidna Daoud, je suis Maidoc et non Médor, même si tu fus le Prince de ce que fut ton past Israël ! Que ce soit entendu ! - Bigre ! - Bigger than that ! Je ne suis pas tout à fait éteint. Je suis de la race des âmes en voie d'extinction ! Seule ma haine me fait vivre, pour rester là, afin de la voir disparaître ! - Ma race ? - Non, ma Matrone ! Afin qu'on la juge un jour, sans jamais lui pardonner ! Ni à elle ni à ceux qui la meuvent, fussent-ils ministres, vivant encore sur Terre. - Ho, ho, ho Doc ! C'est du Racine–Corneille ! Justice transactionnelle ou tribunal vengeur, agent public du talion, sanctionnateur ! Qui es-tu, vraiment ? - Oui, qui tues-tu ? - Mais, Maidoc on est mort ! Oui, très morts ! Et, tous les ministres, les cadres, les rois, les présidents, de la préhistoire à l'apocalypse, sont morts. Finished ! Ils vont être ressuscités en simples quidams ! - Dommage, je fus Prince et Roi d'Israël, du temps du roi d'Afrique, Kadhafi. Avant qu'on ne le pende ou qu'on ne le grille et qu'on jette ses cendres en méditerranée. - Comme qui déjà ? - Je l'ai vu passer tout à l'heure, complètement remis, le Ben Laden ! - Il va la souiller…On va consommer du poisson…On devra s'y baigner ? Les vagues vont le jeter jusqu'en Tel-Aviv-plage…On va tomber malades. Non, non, veto ! Mettez-le dans un bloc de ciment et jetez le cube aux Fosses des Philippines. - Qu'est-ce qu'elles t'ont fait les fosses, pour empoisonner leurs poissons ? - Qu'on le pende ou qu'on le calcine ! Moi, je perds dans le change ! Moi, comme un simple quidam ? Je ne suis pas n'importe qui ! Ni comparable à ces maffieux bougnoules et leurs usurpateurs de présidents. Ce n'est pas juste ! Je descends de la lignée directe de David et de Salomon et par eux, de Moïse et d'Abram ! - Comment ? Tu es si sûr ? Et de quel arbre, de celui de la forêt ou de celui du serpent à venin ? Ou de la branche assassine de Caïn ? - Fous-moi la paix, toi ! Je ne te cause pas. Je suis venu rechercher mes ancêtres et les saluer. Je ne suis pas ici pour m'amuser ! - Aussi, laissez-moi, Surhomme Princier, répondre à Mme Student ! Evitez de m'interrompre à chaque fois avec votre famille de prophètes et vos aristocrates d'ancêtres ! Nous, c'est écrit ! On ne compte pour rien, devant ta race de nobles privilégiés d'Amérique et de chouchous du bon Dieu ? Il y en a marre de nous exploiter avec vos malheurs et nous bassiner avec votre mythologie et votre arbre généalogique ! Oubliez Prince, les prêtres, leurs temples, leurs églises et leurs religions ! Au moins, ici, bghiti ou la lla, on va être égaux. Gued, gued, bla fouhane ! Gueddi gued César we Napoléon. Balak keter, bhal Pharaon*! Tous égaux, en attendant le jugement de Dieu ! Bark ! - Pourquoi, beurk, je ne savais pas que tu étais Algérien. J'aurais dû m'en douter ! - Tais-toi Maidoc ! Pas d'impudences ? Dçara âle moulouk khsara* ! - Laissez-le parler mon bon Prince ! Et toi, Maidoc, c'est très déplacé de critiquer ici, le bon Dieu, les pharaons, les tsars et les sultans, El Himma, l'Algérie, les gendarmes, le Polisario…! Ils peuvent encore s'unir contre un ennemi commun et te châtier ! Ils ont des recommandations ici, des appuis et le bras très long. - Mais ce n'est pas une raison pour me taire ! Sauf que c'est opportun, pour obtenir justice, rendre les égards et réparer les tords. - Mais, ne sois pas aveugle ! Elle suit une stratégie, elle a des directives d'en haut. Des raisons nationales que ta petite raison ignore ! Elle est une personnalité publique ! Et Toi, madre de dios ? Une poussière, incapable d'égratigner son icône ou d'ébranler sa stature ! Elle a ses raisons, la feue ministre de la Santé, ci-présente. - Elle le fut ! Amen ! - Elle avait en charge des millions de malades et des milliers de médecins. - Des milliards de dirhams, à leur service aussi ! - Pitié pour les femmes, Maidoc ! - C'est un Ministère, pas un lit, Madame ! - Merci ! Mais, elle n'a pas couvé que de mauvaises choses…Pardi ! - Elle a commis la pire des choses ! L'humiliation, la hogra ! - Pourquoi ? Elle a travaillé en Algérie, chez les frères-adversaires ? - Les exactions maladroites, la hogra de fabrication locale, pas d'importation ! La matraque a Lalla sur les 5 ou 6000 Médecins fonctionnaires de son propre ministère. L'agression contre cette ultime espèce d'humanitaires, les médecins. C'est la honte du siècle, qui ne s'est pas faite sans elle. Mme Student, tu connais mon cœur et ce que je pense de la femme. Je ne lui pardonne pas d'avoir humilié mes confrères et trainé dans la poussière et le sang les Blouses Blanches ! Ma blouse, c'est sa toge. Ma blouse, c'est mon drapeau et ma patrie ! - Oh, oh, hoo, Docteur, Hooo ! Arrête ton char, Maidoc ! Pourtant ce n'est pas elle, l'homme de la harka de Basri - Mamy, tu parles de Si Driss, ce phénomène qui fut le pharaon et la ménagère du ministère, le karcher qui l'a fait haïr aux marocains ? - Ça ne te regarde pas, Prince ! La nôtre de corporation fut la dernière à résister, avant de subir le sort le plus infamant de la ‘'culture générale locale'' ! Cette classe s'est retranchée dans son magistère, laissant l'action politique, l'opposition et la quête du pouvoir aux politiciens. Des spécialistes dont la formation est rarement aussi longue, aussi lourde et la pratique quotidiennement, aussi dense. Cette catégorie sociale, avec ses riches et ses médiocres, aura beaucoup donné, rien que pour sa formation. Une véritable exclusion, une marginalisation sociale, loin de l'affairisme, durant laquelle cette tranche aura subi les pires difficultés, les exclusions, le favoritisme et les terreurs. - Mamy, bien pensé, le travail du médecin est aussi dur que celui du Prince ! - Comment ça, Dan ? - Et bien, il y beaucoup d'altruisme, de satisfaction morale. Et je dirais, que nous faisons des actes de piété, de religion dans cet office. - Ah, mon pauv'Dan, pour le moment essayons de comprendre ce que veut dire le docteur, avant de lire des prières dans ses ordonnances ou dans tes actes ! Quand à toi Mondoc, à verser au calvaire de la formation médicale, j'ai appris que maints harcèlements sont subis par les futures doctoresses pour préparer leurs examens et réussir leurs épreuves cliniques ! Mais, cette caste de notables, dont tu te targues, elle aura perdu toute son aura, du fait des siens ! Et ce, avant de s'installer. Elle a cédé au lucre, elle s'est laissé corrompre. Désolée, j'ai été au ministère, j'ai des chiffres et des rapports. - Déjà dans le couvoir les œufs sentent le pourri ! - Merci la galerie ! Ça, ce sont des amis. Que doivent dire les autres comme gentillesses à l'égard des médecins ? - Mamy, le stupre, la luxure et la concupiscence… - C'est presque ça, mon fils ! Des mots chers… - Arrête, toi ! Laisse nous parler entre adultes ! - Ici on a le même âge, tu ne me dépasses de rien, Toubib de mes…dieux ! - David, haye ! Il n'y a qu'un dieu ! - L'argent ! Il m'humilie Mamy. Je dois le sanctionner. Il est passible de passer par l'épée ! - La paix, David. Paix avec notre ami Arabe ! Maidoc, ta doctoresse, pardon ta patronne… - Oui, notre avocate, enfin ! Continue Sœur Student… -Elle a fait, dis-je, comme tout le monde ! Elle doit curer, nettoyer les écuries d'Augias. Des hôpitaux aux cliniques, c'est la même race ! La Santé qu'elle gouverne, celle des hôpitaux en premier, n'a pas plus de mérites que d'autres secteurs libéraux. - Tu le dis vraiment ? Tu le penses sérieusement ? - Je lisais les journaux, à l'époque ! Je me souviens des allégations. J'ai entrevu des dossiers, quand j'étais au ministère…Tu te rappelles ! - Pour nous, c'est la dissidence, parce que nous sommes révoltés ! Nous sommes passés de l'admiration respectueuse, à la tolérance, puis au rejet. Elle a perdu estime et prestige sur tous les fronts, sur tous les secteurs. Elle aurait du rester à la Famille…Son précédent département, ou s'occuper de sa propre cuisine - Pitié pour la dame en noir ! D'ailleurs son cercle s'élargit. Là, regarde un peu, essaie de sentir les pulsions et les ondes positives et les sentiments qu'ils dégagent et échangent entre eux ! Tu imagines le monde qui l'entoure maintenant ! On dirait une chanteuse de Mawazine. Shakira choukrane * ! Une vraie halka avec les deux parlements au complet, en tenue de terra bguer* ! Et ça prend toute la place rouge de Moscou et de Marrakech réunies. - Ah, bon on est à côté des serpents et du café Argana ! - Va demander les nouvelles d'Eve et tais-toi ! J'en ai marre, Mardochée ! - Je suis David-Salomon, le 60ème du nom ! Bla menna âla Yahvé * ! - C'est tout comme, David, Douido, Daoud, Slimane ou Sélim ! - Lâche-le, Mondoc ! Ne mord pas ! Il est encore sous garantie ! - Mais les médecins, avant de se rendre, avant de se vendre, chère madame Student, et certains et pas tous, avant d'opter pour l'application du ‘'plan social'', avant d'adhérer aveuglément au ‘' projet de société qui unit la nation'', avant que la corporation médicale n'adhère à la ‘'nouvelle religion'' et que beaucoup d'autres secteurs partageaient, avant elle, avant de se laisser corrompre à son tour, comme les autres secteurs, qu'il soit dit ici, qu'il soit dit ici, bis repetita, que c'est la faute des gestionnaires de son espèce ! DR IDRISSI VOIR LA SUITE 3 EN PLUS BAS