Abderrahmane Lahlou Président directeur général de Mundiapolis Ce communiqué ne nous concerne pas. Il s'attaque aux établissements qui utilisent l'appellation «Université privée», en l'absence des textes réglementaires qui le permettent, alors que Mundiapolis n'a demandé et officiellement obtenu que l'appellation autorisée par la loi, à savoir Mundiapolis, et ça lui suffit amplement. Le communiqué a également évoqué un second grief à l'adresse des quatre universités, celui de l'autorisation. Sur ce plan aussi, Mundiapolis n'est pas concernée, car nous sommes déjà autorisés depuis 15 ans ! Notre groupe existe depuis 1996 et il est déclaré et agréé auprès du ministère de l'Enseignement supérieur. Quelle lecture faites-vous de ce communiqué ? Il est clair que le communiqué n'est qu'une parade aux allures civiques et responsables de la part «des élus du secteur», mais qui cache un vrai conflit d'intérêt commercial entre les écoles des élus, d'un côté et l'UIR et l'UIC de l'autre, car Mundiapolis n'est pas en cause. Ces personnes n'ont pas le droit d'utiliser cette casquette publique pour défendre leurs intérêts commerciaux. Si certains établissements qui utilisent l'appellation «Université privée» doivent être mis au piquet, c'est au ministère de le notifier et de le faire appliquer, et les élus n'ont aucune espèce d'autorité pour le faire. Quand obtiendrez-vous cette appellation ? Pour lancer le Campus de Nouasser, nous avons mis en place les infrastructures physiques, l'encadrement pédagogique, les partenariats et accréditations internationales avant de chercher une étiquette d'«Université privée». Nous sommes en mesure d'attendre le label «Université» le temps qu'il faudra au ministère pour être prêt. Nous tenons à rassurer tous nos étudiants, parents et partenaires et à leur dire que la logique de l'histoire ne sera pas arrêtée par de tels agissements, et que Mundiapolis n'est pas du tout attaquée par les supputations avancées.