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Syrie : vers un second scénario irakien ?
Publié dans Le Soir Echos le 27 - 08 - 2013

Les inspecteurs de l'Organisation des Nations unies (L'ONU) ont commencé, lundi, leur enquête en se dirigeant vers le site des attaques chimiques de grand ampleur, mercredi dernier.
Cette première journée d'enquête a mal tourné, quand une des cinq voitures du convoi, escorté par des services de sécurité, a été prise pour cible par des tireurs embusqués. «Les inspecteurs obligés de suspendre leur mission, sont rentrés à Damas», a annoncé un porte-parole des Nations unies. Deux tirs de mortier ont touché un quartier protégé du centre de Damas dans lequel se trouve l'hôtel où sont logés les inspecteurs. Composée d'une dizaine d'inspecteurs, la mission était arrivée à Damas le 18 août pour enquêter sur des allégations concernant d'autres attaques présumées dans le pays qui auraient eu lieu plus tôt cette année. Mais l'armée syrienne a été soupçonnée d'avoir utilisé mercredi du gaz neurotoxique et d'avoir tué plus de 1 300 personnes selon l'opposition, L'ONG Médecins sans frontière a recensé plus de 300 morts, lors d'une attaque offensive à l'est et l'ouest de Damas. Le régime syrien du président Bachar al-Assad a pourtant démentie les faits et accuse les rebelles d'avoir utilisé des armes toxiques près de Damas.
«Les projets militaires américains en Syrie seraient voués à l'échec»
Le président syrien Bachar Al-Assad a mis en garde les Etats-Unis contre toute intervention militaire à l'encontre de son régime, qualifiant d'»insensées» les accusations occidentales sur l'usage d'armes chimiques par son armée. «Les Etats-Unis essuieront un échec comme lors de toutes les guerres précédentes qu'ils ont déclenchées, du Vietnam jusqu'à nos jours», a indiqué le chef du gouvernement syrien dans une déclaration à la presse. «Les déclarations faites par des hommes politiques aux Etats-Unis et en Occident sont une insulte au bon sens», a ajouté Al Assad, dont l'avertissement intervient alors que Washington et Londres étudient les options militaires pour répondre à l'attaque chimique présumée mercredi près de Damas. Cité par les médias locaux, les organisations des droits de l'Homme accusent les forces gouvernementales syriennes d'avoir lancer l'attaque à arme chimique à Damas. La capitale syrienne estime que les grandes puissances occidentales tentent de stigmatiser la question des armes chimiques pour répéter en Syrie le «scénario irakien». "Plusieurs raisons peuvent expliquer la décision de l'intervention des Etats occidentaux en Syrie, à savoir l'ampleur des dégâts humains et l'interdiction formelle et explicite de l'utilisation des armes chimiques" nous confie Hassan Boukentar, professeur en droit international à l'université Mohammed V de Rabat.
Les Etats occidentaux sont prêts à changer de politique vis-à-vis du régime syrien. Aujourd'hui, nous sommes devant une situation de ‘wait and see'. «Nous entrons dans une nouvelle phase du conflit, nous sommes donc devant le scénario le plus probable d'un Irak bis, mais il faudra tout d'abord, convaincre l'opinion publique, mobiliser les autres états et ressortir une coalition entre pays arabes et occidentaux», nous dévoile Boukentar. Chuck Hagel, secrétaire américain à la Défense, avait déclaré dimanche dernier, que les forces armées américaines étaient prêtes pour une intervention en Syrie, si le Président Barak Obama en donnait l'ordre. Pour sa part, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a affirmé que les pays occidentaux décideront d'une réaction «arbitrée dans les jours qui viennent», tandis que la Turquie se dit prête à rejoindre une coalition contre la Syrie, même sans consensus avec l'ONU. La Russie et l'Iran, alliées du régime, ont, quant à eux, mis en garde les Etats-Unis contre les conséquences «extrêmement graves» pour la région si une intervention militaire devait avoir lieu.
Les réactions internationales
«Nous avons essayé les autres méthodes, les méthodes diplomatiques et nous continuerons à les employer, mais elles ont échoué jusqu'ici", a déclaré lundi, William Hague, le ministre britannique des Affaires étrangères. A Washington, Londres et à Paris, les déclarations des responsables politiques ne laissent guère de doute : une réaction d'ordre militaire est désormais "sérieusement" envisagée. Les chefs d'état-major de plusieurs pays, dont les Etats-Unis et le Royaume-Uni, se réunissent lundi à Amman, en Jordanie, pour évoquer l'option d'une opération étrangère en Syrie. Les ministres des Affaires étrangères turc et britannique ont déjà annoncé qu'ils étaient prêts à agir, même sans l'unité du Conseil de sécurité de l'ONU. Selon des experts, les pays occidentaux pourraient décider de "punir" Damas en menant une intervention de courte durée. Les Etats-Unis ont en tout cas déjà à disposition des forces qu'ils déploient dans la région comme des navires de guerre armés de missiles de croisière en Méditerranée. La réaction occidentale «va être arbitrée dans les jours qui viennent». Quoi qu'il en soit, le régime syrien est prêt à faire face «à tous les scénarios», a averti un haut responsable des services de sécurité. Qu'elles seront donc les réactions des pays arabes a propos du conflit syrien ? Najwa ABOUFIKR (journaliste stagiaire)


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