Vous êtes ici : Actualités / Suppléments / Agrobusiness / Production et marché des câpres En plus des boutons floraux, on exploite depuis quelques années les fruits immatures appelés caperons. Les plus appréciés sont ceux d'une taille moyenne avec des graines non mûres. Câpres et caperons sont conservés de la même manière. La production primaire provient essentiellement des collectes effectuées sur des sites naturels. La culture du câprier est rare. Quand elle est pratiquée, elle se fait d'une façon traditionnelle sans apport d'intrants de quelque nature que ce soit. Elle est pratiquement biologique mais non certifiée, excepté pour quelques hectares dans la région de Taza. Marché international des câpres Plus de 98% de la production nationale est destinée à l'exportation vers l'Europe, l'Amérique du Nord, l'Amérique du Sud et le Japon. Le marché européen absorbe à lui seul 80% de la production nationale. Les exportations réalisées en 2003 (11 000 tonnes) ont généré 260 millions de dirhams, soit 12% de la valeur des exportations des produits agro-alimentaires d'origine végétale. L'exportation se fait sur 38 pays à travers le monde mais les principaux clients du Maroc sont la France, l'Espagne et l'Italie. A partir de ces trois pays, les câpres marocains, importés en vrac, sont réemballés et conditionnés pour être réexportés sur d'autres destinations avec d'autres étiquettes et d'autres labels. La consommation nationale est très faible, seule une fraction de moins de 2% de la production est écoulée sur le marché national au niveau des épiciers et dans les grandes surfaces. Les câpres dans la région de Safi Un important projet socio-économique a été initié dans la province de Safi. Il s'agit du lancement, en novembre 2012, des travaux de construction et d'équipement d'une unité de collecte et de commercialisation de la câpre. L'objectif de ce projet, initié par la coopérative agricole Al Khadra, vise à organiser et à mettre en vente la câpre, ce qui permettra de générer des revenus et de procurer des revenus aux membres adhérents et de créer des opportunités de travail. Ce projet sera édifié sur une superficie couverte de 375 m2 et la réalisation se fera dans un délai de 6 mois. Elle nécessitera un investissement de 1,78 million de dirhams, dont une partie sera supportée conjointement par l'INDH et l'USAID. La commune urbaine de Gzoula, quant à elle, fournit un lot de terrain pour l'édification du bâtiment.