Vous êtes ici : Actualités / Culture / Le principe de Peter Miloudi est connu pour le regard qu'il porte sur ce qui l'entoure pour essayer d'en comprendre les rouages ou en tirer de grandes théories qui évoluent au fil du temps et que la réalité remet en cause de temps à autre. Cette semaine, Miloudi a croisé une jeune femme dans le bureau d'une entreprise prospère, dont le budget de maintenance mensuel, c'est-à-dire vêtements, accessoires, soins et maquillage, doit concurrencer celui de la R&D d'une PME industrielle qui se respecte. Mais là n'est pas le problème, chacun étant libre de faire ce qu'il veut tant que cela n'empiète pas sur la quiétude de son prochain. Non, ce qui a choqué notre Miloudi est le niveau d'incompétence de cette dame, qui, en plus d'être vulgaire, n'arrivait qu'à compliquer le moindre process auquel elle était associée. Cherchant à éviter le qualificatif de misogyne, sa cervelle lui a mécaniquement débité une liste d'incompétents, tous sexes confondus, où l'appartenance à l'un ou à l'autre n'était pas un critère probant. Pour notre observateur du dimanche, qui tombait un lundi cette fois-ci, qui croit à la chance, au piston et à tous les arrangements possibles entre amis, la question n'était pas de savoir comment arriver à un poste malgré le manque de neurones ou d'aptitudes professionnelles mais comment s'y maintenir et ne pas entraîner par l'ineptie de ses décisions l'entreprise dans une déchéance certaine ? Certes, tout le monde ne peut pas avoir le QI de Turing, mais imaginons un instant si ce dernier avait délégué à un second, débile, le soin de reproduire ou de documenter sa trouvaille sur l'ancêtre de l'ordinateur par exemple. Nous aurions peut-être eu des calculatrices qui font des erreurs aléatoires, des machines qui réagissent aux instructions de manière sporadique et notre monde aurait plus ressemblé à une création de Tim Burton où le roi du monde aurait été incarné parTim Burton.