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Santé : la BM lance sa stratégie au Maroc
Publié dans Le Soir Echos le 05 - 07 - 2013

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La Banque mondiale lance sa nouvelle stratégie dans le secteur de la Santé dans la région MENA ( Moyen-Orient et Afrique du Nord). Le Maroc est bénéficiaire de l'intervention de cette institution spécialisée de l'Organisation des Nations unies (ONU). Un soutien financier et des conseils techniques seront apportés par la Banque mondiale aux différents pays de la région MENA pour renforcer leurs systèmes de santé pour plus d'équité en matière d'accès aux soins de qualité. Dans son rapport intitulé « Fairness and Accountability: Engaging in Health Systems in the Middle East and North Africa (Œuvrer pour l'équité et la responsabilité financière des systèmes de santé au Moyen-Orient et en Afrique du Nord) », la Banque Mondiale souligne que « l'accès aux services de santé n'est pas équitable et la qualité des soins est très inférieure aux attentes des populations ». La BM pointe du doigt les budgets publics consacrés à la santé. « Les pays de la région Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) comptent parmi ceux qui ont les plus faibles dépenses publiques en faveur de la santé. Les gouvernements des pays de la région affectent en moyenne seulement 8 % des budgets nationaux à la santé, contre 17 % en moyenne dans les pays de l'OCDE ( organisation de coopération et de développement économiques). Cela signifie que les ménages de la région doivent prendre en charge la différence, qui atteint jusqu'à 40 % des dépenses de santé, contre 14 % dans les pays de l'OCDE. En conséquence, nombreux sont ceux qui retardent des traitements médicaux hautement nécessaires ou qui s'en passent carrément, faute de ne pas pouvoir se les procurer sans s'appauvrir radicalement », soulignent les experts de cette institution. La BM déplore le très faible taux d'assurés en matière de santé au Maroc. « Au Maroc, plus de la moitié de l'ensemble des dépenses de santé sont privées, ce qui limite considérablement l'accès aux soins pour les Marocains, notamment les pauvres, les personnes non assurées et les ruraux. Seulement un tiers de la population dispose d'une assurance maladie. Cette situation se complique du fait de la répartition, autant faible qu'inéquitable, des professionnels de santé : on compte seulement un médecin pour 1 600 habitants, contre un pour 800 en Tunisie et un pour 350 en Egypte, et ils pratiquent essentiellement dans les grandes villes ».
«La Banque mondiale est tout acquise à apporter son assistance au Maroc»
En dépit des réalisations accomplies dans le domaine de la santé, beaucoup d'efforts restent à déployer, conseille la BM au gouvernement de Benkirane. « Les indicateurs de développement humain restent en-deçà des résultats de pays tels que la Jordanie et la Tunisie », déclare Simon Gray, directeur des opérations de la Banque mondiale dans le Maghreb. La nouvelle stratégie de la Banque mondiale vise donc à apporter l'aide financière et l'expertise aux pays de la région MENA pour combler les « lacunes » de leurs systèmes de santé et parier aux « dysfonctionnements ».
« La Banque mondiale est tout acquise à apporter son assistance au Maroc dans cette entreprise et à lui fournir une aide financière et technique pour relever les défis actuels et ceux qui se profilent à l'horizon», promet la BM. Comment rendre les systèmes de santé dans la région MENA plus performants et équitables ?
La BM insiste, entre autres, sur l'importance d'inclure la justice et l'efficacité dans l'équité. En d'autres termes, elle conseille de réduire les disparités en matière d'offres de soins. Elle insiste aussi sur le fait d'accroître la couverture de santé pour les groupes vulnérables et de réduire les dépenses de santé à charge des ménages. « Les dépenses de santé à charge des ménages restent élevées dans la région MENA, y compris pour les groupes « couverts » par des programmes d'assurance-santé. Ceci est souvent dû aux dépenses pour les médicaments, aux paiements informels, aux services d'exploration et d'analyses, mais aussi aux coûts indirects comme la perte de revenu en raison de la maladie et de l'absentéisme, les coûts de transport…Les pays de la région pourraient mettre un terme à cette injustice en étendant davantage la portée et l'étendue des couvertures existantes au moyen de leurs propres budgets et à travers des mesures agissant sur la demande comme les transferts d'argent conditionnels (CCT) vers les ménages vulnérables », note la BM. Cette institution préconise également de réduire les coûts en réformant la politique du médicament. Selon elle, les coûts pharmaceutiques constituent l'une des causes principales de l'importance des dépenses à charge des ménages. La Banque mondiale souligne l'importance de l'harmonisation de la réglementation sur les médicaments génériques aux niveaux de la région et de la sous-région, cela permettra de généraliser, de coordonner et de contrôler les politiques sur les génériques dans les opérations de santé.


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