A Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 0,08 % (-3,16 points) à 3 979,07 points. Le Footsie britannique s'est replié de 0,09 %. Le Dax allemand a en revanche gagné 0,09%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a décliné de 0,1 %. «Les chiffres concernant l'économie sont médiocres, les résultats d'entreprises ne sont pas très bons, il faut donc croire que les investisseurs comptent sur un avenir meilleur», souligne Andrew Milligan, stratège pour Standard Life Investments dans une déclaration à Reuters. Du côté des valeurs, l'action Deutsche Telecom a gagné 2,69 % à 10,04 euros et a enregistré la plus forte hausse de l'Eurostoxx 50, après l'annonce faite par le groupe allemand qu'il valorisait EE, sa coentreprise avec France Télécom, à 10 milliards de livres (12 milliards d'euros). Wall Street est en légère hausse, le Dow Jones gagnant 0,1 % et le Standard and Poor's 500 prenant 0,05 % vers 15h55 GMT. Le Nasdaq progresse de 0,35 %, tiré vers le haut par Cisco qui gagne 12,5% à 23,86 dollars au lendemain de la publication de résultats trimestriels supérieurs aux attentes. La stabilité des indices new-yorkais, qui ont encore inscrit des records en séance mercredi, témoignent de la prudence des investisseurs, après l'annonce d'une hausse plus forte que prévu des inscriptions au chômage la semaine dernière, à 360.000. Autre indicateur inférieur aux attentes, les mises en chantier de logements ont reculé de 16,5 % en avril, au rythme annuel de 853 000 unités, alors que le consensus était de 973 000, après avoir enregistré en mars un plus haut de près de cinq ans. Sur le marché obligataire, les futures sur le Bund allemand sont montés au-dessus de 145. Les statistiques décevantes sur l'économie des Etats-Unis ont poussé les investisseurs à se tourner vers cette valeur refuge. Ces chiffres ont en outre affaibli sur le marché des changes la monnaie américaine, à près de 1,29 dollar pour un euro. La Réserve fédérale des Etats-Unis a clairement affirmé qu'elle maintiendrait sa politique accommodante de rachat d'actifs tant que la reprise de l'économie américaine ne se montrerait pas plus solide. L'affaiblissement de la monnaie américaine a fait monter le cours du baril de Brent autour de 104 dollars, mais cette progression restait limitée en raison des inquiétudes que les chiffres de jeudi sur l'économie américaine font peser sur l'avenir de la demande.