Partie intégrante du programme national d'habitat social «250 000 DH», ce projet permet aux classes moyennes et ménages à revenus limités d'accéder à un logement décent à des conditions avantageuses. Il ne manquera pas non plus de donner une forte impulsion à la politique de lutte contre l'habitat insalubre, comme il contribuera à la diversification de l'offre en logements et à l'émergence de nouveaux pôles urbains au niveau de la province. Bénéficiant à plus de 43 100 personnes, ce projet intégré porte également sur la construction de locaux commerciaux, de sept établissements d'enseignement, d'un centre de santé, d'une mosquée, de deux centres pour femmes, d'un complexe sportif, d'un centre pour jeunes et de divers équipements de proximité. L'opération Attayssir est l'un des six projets d'habitat social à être autorisés au niveau de la province de Kénitra totalisant quelques 15 725 logements. Outre l'opération «Attayssir», quatre autres projets sur les six autorisés ont vu leurs travaux démarrer, à savoir les projets de Mehdia-Mail Central (2 932 logements sociaux), Al Imane (2 807 unités), Assalama (1 003 unités), et Al Massira (122 unités). Les travaux de réalisation de ces quatre derniers projets vont bon train, alors que ceux du projet «Nassim Al Bahr VI» (232 unités) ont été achevés. Mobilisant des investissements de plus de 2,2 milliards de dirhams, ces six projets, qui bénéficieront à plus de 78 000 personnes, devront participer à la résorption du déficit en logements au niveau de la province, outre l'accompagnement de la dynamique urbaine, démographique et économique que connaît la capitale de la région du Gharb Chrarda Bni Hssen. Divergents en termes de superficie, de coût financier et de nombre de bénéficiaires, ces projets ont la même finalité, à savoir mettre à la disposition des ménages au pouvoir d'achat limité des logements qui présentent un bon rapport qualité/prix, qui sont situés à proximité des centres urbains et des espaces publics dont ils ont besoin au quotidien, et qui répondent à toutes les exigences de qualité, de sécurité et de confort, de nature à assurer aux bénéficiaires un cadre de vie décent et agréable. Ainsi, outre le projet Nassim Al Bahr dont les travaux ont été couronnés en 2011 par la construction de 232 logements sociaux, le programme de logement social à Mehdia prévoit la réalisation, par la société Alliance Darna, de 2 932 logements nécessitant un investissement de 560 MDH, et ce sur trois tranches (d'ici à fin 2014) dont la première (1 068 unités) a enregistré un taux d'avancement de 40 %. Par ailleurs, les travaux de construction de 2 807 logements sociaux dans le cadre de l'opération «Al Imane», réalisée par la société Awal Sakan, filiale du groupe Addoha, ont progressé de 10 % depuis le lancement du projet en janvier 2012. Quelque 14 035 personnes sont ciblées par cette opération qui mobilise un budget de l'ordre de 442 MDH et qui s'achèvera en juin 2014. Al Massira, le quatrième projet programmé dans la ville de Kénitra, porte, quant à lui, sur la réalisation par Al Omrane de 122 logements sociaux pour un coût estimé à 31 MDH. Les travaux, lancés en décembre 2011 et dont la fin est prévue en mars 2014, ont atteint jusqu'à présent un taux de réalisation de 45 %. Pour sa part, le groupe Addoha se chargera, à travers sa filiale Mabani Zellidja, de l'exécution du projet Attayssir. Au-delà des chiffres, et sur le plan qualitatif, les quartiers où se situent les unités programmées dans les cinq projets précités, proposées pour un prix de vente unitaire de 250 000 DH, seront équipés de manière à répondre à tous les besoins d'une vie active et sociale : établissements scolaires, centres de santé, terrains de sport, mosquées, centres commerciaux, crèches, espaces verts, maisons de jeunes. Tous les services vitaux et les espaces de divertissement et de loisirs seront rapprochés des habitants pour qu'ils ne manquent absolument de rien. Mosquées, crèches, écoles, terrains de sports, bibliothèques sont deux pâtés de maison. Car proposer aux personnes au pouvoir d'achat limité ou faible un logement qui correspond à leurs moyens n'implique, en aucun cas, de sacrifier la qualité pour le prix, puisqu'il ne s'agit pas seulement de leur fournir un toit, mais bel et bien un habitat conforme aux normes, qui préserve leur dignité et contribue à leur stabilité et leur bien-être familial tout en ménageant leurs bourses.Il y a là de quoi expliquer la forte demande sur le logement social, qui remplit tous ces critères, en plus d'aider à la résorption de l'habitat insalubre et des bidonvilles qui, non seulement menacent la sécurité et la santé de leurs habitants, mais détruisent aussi l'attractivité et la cohérence d'ensemble du paysage urbain et finissent par se transformer en ghettos sociaux et culturels desservant le processus de développement humain durable qu'on veut global et mobilisateur de toutes les couches de la société.