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« Education à l'environnement, une priorité »
Publié dans Le Soir Echos le 05 - 03 - 2013

L'Association des enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre (AESVT) organisera du 3 au 8 juin prochain l'édition 2013 du Planet'Ere 5 Forum. De quoi s'agit-il concrètement ?
C'est une rencontre mondiale des ONG francophones qui partagent leur travail dans le domaine de l'éducation à l'environnement qui a lieu tous les trois ans. Plusieurs activités seront organisées dans 11 régions du Maroc et une rencontre nationale de clôture aura lieu à Marrakech. Nous voulons saisir cette opportunité pour rassembler tous les acteurs éducatifs et associatifs de chaque région pour initier un processus durable de rencontres nationales sur l'environnement chaque année. De nombreux projets environnementaux sont actuellement développés au Maroc. Mais ces programmes ne peuvent pas connaître de succès sans un changement de comportement de la part des citoyens.
Il faut que les populations participent à la préservation de l'environnement.
D'où vient l'idée de la création de l'Association des enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre (AESVT) ?
L'AESVT est née en 1994 suite à l'initiative d'enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre pour travailler sur trois volets qui sont conformes avec leur formation et leurs compétences : l'éducation à l'environnement, à la santé, et les Sciences de la Vie et de la Terre (SVT). Nous comptons 13 acteurs associatifs et plus de 20 000 volontaires qui nous accompagnent. Au début, nos actions se limitaient seulement à Casablanca. Au fur et à mesure nous les avons étendues à d'autres régions et aujourd'hui nous disposons de 33 sections sur l'ensemble du territoire national. Les principaux objectifs de l'association c'est de contribuer au développement des SVT mais aussi d'être une force de proposition pour le ministère de l'éducation nationale grâce aux différents dossiers pédagogiques, aux conférences et aux excursions. Nous avons pu réaliser 14 dossiers thématiques et développer plusieurs projets sur deux ou trois ans. Mais la mission principale de l'AESVT reste l'éducation environnementale pour accompagner les grands projets de développement durable et d'environnement qui sont actuellement développés au Maroc, particulièrement dans le cadre des énergies renouvelables.
Quelles sont les activités que vous menez ?
Pour accompagner ces différents projets, il faut développer des programmes pour encourager l'adoption de comportements responsables par rapport à l'environnement. Ces approches sont développées à l'échelle mondiale par la Fondation pour l'éducation à l'environnement (FEE). Au Maroc, l'AESVT essaye d'intégrer cette notion au niveau du système éducatif et à travers les médias pour inciter les populations au respect de l'environnement. Les 33 sections bénéficient de formation pour élaborer par la suite leurs propres projets au niveau de leurs localités et au niveau des Centres d'éducation à l'Environnement (CEE).
Justement venons-en à ces Centres d'éducation à l'environnement. Quelle place occupent-ils dans l'organigramme de l'association ?
Les centres sont des structures éducatifs nécessaires pour tout système qui vise des actions durables. Ils ont été initiés en partenariat avec le ministère de l'Education nationale et d'autres partenaires. Nous avons ouvert 18 centres d'éducation à l'environnement au Maroc. Nous y organisons des animations et des ateliers de formation au profit des écoliers, des lycéens des enseignants et des ONG, sans compter les forums et les expositions sur différentes thématiques comme les changements climatiques, sur l'eau, la culture scientifique. Ces expositions sont initiées en collaboration avec l'Institut français. Des milliers de jeunes ont bénéficié de ces formations et mènent actuellement des activités de sensibilisation dans leurs établissements au sein des clubs de l'environnement notamment à la Faculté des Sciences de Ben M'sik à Casablanca. Parallèlement nous organisons chaque année deux grands événements majeurs : l'Université du printemps et les rencontres nationales sur l'Environnement avec plus de 100 participants en provenance de plusieurs régions du Maroc.
Quels sont aujourd'hui les défis environnementaux majeurs au Maroc ?
Le Maroc a beaucoup de potentialités dans le domaine de l'environnement. Le vrai défi, c'est comment pousser les Marocains à adopter des comportements responsables et valoriser leurs richesses naturelles. On ne peut croire à un développement réel et durable que si on n'investit sur l'éducation. Les grands projets ne suffiront pas pour la sauvegarde de l'environnement, pour réussir ce challenge, il faut agir sur le capital humain.


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