L'indice de toutes les valeurs a clôturé l'année 2012 avec une contre-performance de 15,13%. Pour ce qui est des volumes transactionnels la place boursière a été désertée par les investisseurs. Avec l'atonie du marché boursier, les investisseurs se sont orientés vers les valeurs refuges plutôt que vers les valeurs cotées, et ce dans l'attente de plus de visibilité. Résultat : les volumes des échanges sur les deux marchés ressortent en forte baisse. Selon le rapport du CDVM, sur les profils des investisseurs, le cumul des échanges en 2012 s'établit à 32,9 MMDH pour le marché central et 16,8 MMDH pour le marché de blocs, soit des variations baissières de respectivement 18 et 15%. Par analyse de profil des investisseurs boursiers, les OPCVM, les personnes morales marocaines (PMM) et étrangères (PME) ont choisi de profiter de la tendance morose pour acheter davantage dans l'espoir de vendre dés la reprise du marché. Cependant leurs achats ont généré des moins values qui s'élèvent à 17,6 MMDH pour les PMM, 5,3 MMDH pour les PME et 7,7 MMDH pour les OPCVM. L'équivalent a des variations négatives respectivement de 5%, 9% et 30%. Les PPE enregistrent la plus forte dépréciation Néanmoins leurs dégradations ont été moins importantes comparées à celles des petites porteurs «personnes physiques étrangères (PPE) et marocaines (PPM)» qui ont supporté des pertes aux niveaux de leurs transactions respectivement de 70% soit 57 MMDH et 56% (1,8 MMDH). Seul le volume des opérations via le réseau bancaire affiche une progression de 2% à 466,9 MMDH. En parallèle, l'évolution du volume de ventes par catégorie d'investisseur laisse ressortir des contre-performances dans la majorité des profils, excepté les PMM qui ont limité leur baisse à un repli de 1% soit 16,9 MMDH du flux transactionnel. Concernant le reste des catégories d'investisseurs, les PPE supportent la plus forte dépréciation avec 69% de la volumétrie négociée, suivie des PPM avec 58% des pertes au niveau de leurs opérations réalisées et les OPCVM dont le recul s'élève à 27%. En dépit des espérances et des estimations des professionnels et investisseurs du marché, aucune reprise n'a été visiblement remarquée sur la cote de la bourse. En janvier, la performance du MASI s'est achevée sur une dégradation de 3,88% par rapport à fin 2012.