Cette cellule s'activait dans les villes de Fnideq, Tanger, Al Hoceima et Meknès, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur relayé par l'agence MAP. Le démantèlement de cette cellule a été réalisé grâce à l'étroite collaboration entre la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et la direction générale de la surveillance du territoire national (DGSTN). Les membres de cette cellule terroriste étaient chargés d'enrôler des jeunes marocains pour les envoyer au «djihad au sein d'organisations terroristes inféodées à Al Qaida». «Les investigations menées par les services sécuritaires ont permis l'identification de plus de quarante volontaires marocains, envoyés depuis le mois d'avril 2012», précise le communiqué de l'Intérieur notant que ces jeunes ont suivi des entraînements intensifs pour participer à des opérations militaires et à des attentats suicides. Parmi les personnes identifiées figurent plusieurs éléments ayant purgé des peines privatives de liberté dans le cadre de la loi antiterroriste, en plus de deux anciens détenus du camp de Guantanamo