Le retard des pluies commence-t-il à inquiéter ? Le ministère de l'Agriculture rassure qu' « il n ‘ y a pas de craintes jusqu'à aujourd'hui. La situation pluviométrique est normale. Même si les précipitations tarderaient à venir, ce n'est que dans l'espace de quelques semaines que l'on pourrait émettre des inquiétudes ». Quelques voix se sont élevées dernièrement pour remettre au goût du jour le retard des pluies et ses conséquences sur le rendement de la campagne agricole 2012-2013. A ce jour, « il paraît encore prématuré de parler d'inquiétudes», selon bon nombre de professionnels contactés par le Soir échos, puisque les signes d'une campagne agricole pour le moins normale ne trompent pas. Le responsable de la Direction de développement des filières de production (DDFP) au ministère de l'Agriculture rassure qu' « il n ‘y a pas d'inquiétudes jusqu'à aujourd'hui. La situation pluviométrique est normale. Même si les précipitations tarderaient à venir, ce n'est que dans l'espace de quelques semaines que l'on pourrait commencer à émettre des inquiétudes ». Partant de ce constat, les craintes que nourrissent les agriculteurs ces jours-ci sont liés par contre aux effets de la baisse des températures et surtout la gelée sur les plantes. La tutelle avoue que le froid a causé un léger recul de l'accroissement de la végétation. Situation qualifiée de « normale » en ligne avec la période de froid qui sévit durant le mois de décembre allant jusqu'à février. La gelée ,en l'absence de pluies, a impacté donc à la hausse les prix des fruits et légumes. Un renchérissement qui subsiste encore et, que la ménagère n'arrive pas à digérer. Par ailleurs, à la fin du cycle de semis dans plusieurs régions agricoles, les données disponibles sur la pluviométrie sont rassurantes. D'ailleurs, les réserves d'eau accumulées aux barrages laissent présager une année agricole normale. Elles sont à plus de 72 % de leur capacité de rétention. «Au niveau des activités primaires, la campagne agricole 2012-2013 tirerait profit des conditions climatiques favorables en lien avec les dernières précipitations qui ont permis d'améliorer sensiblement les réserves en eau dans les barrages nationaux dont le taux de remplissage a atteint 72,1 % au 2 novembre 2012 dépassant légèrement le niveau observé à la même période de l'année 2011 (71,2 %) », soulève la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) dans sa dernière note de conjoncture. Avant de souligner que « la bonne pluviométrie impacterait positivement les autres activités agricoles notamment l'élevage qui bénéficierait du retour précoce des pâturages, ce qui ne manquerait pas d'alléger la pression sur la demande des aliments de bétail et donc sur leur prix». Utile de rappeler que la bonne pluviométrie cache l'inégale répartition géographique des précipitations. Une région comme celle du Sud a connu de légères précipitations plus ou moins régulières, bien que cette région soit peu productrice et ne représente pas grand chose à l'échelle nationale en matière de céréaliculture. Force est de constater enfin que les signes d'une année agricole meilleure que la précédente se profilent à l'horizon quel que soit le niveau de la pluviométrie à venir. Gardant un ton optimiste, la direction de la météorologie nationale prévoit cette fin de semaine des précipitations généralisées sur l'ensemble des régions du pays. * Tweet * * * VN:F [1.9.21_1169] Patientez Rating: 0.0/5 (0 votes cast) VN:F [1.9.21_1169] Rating: 0 (from 0 votes)