l'architecte Zaha Hadid expose à Paris ses pièces de mobiliers contemporains, entre abstraction et artisanat. Une exposition qui oscille entre courbes ondulantes et technologie de pointe. Les œuvres de Zaha Hadid ne cessent de surprendre. Lignes organiques, courbes fluides et ergonomie caractérisent la griffe de Zaha Hadid, architecte d'origine irakienne, comptant parmi les plus grosses pointures du design contemporain. L'artiste expose à la galerie JGM, à Paris, ses tables de la série « Liquid Glacial » qu'elle a créées en 2012, évoquant des plaques de glace en mouvement, prolongées de pieds semblables à des tourbillons d'eau s'écoulant jusqu'au sol. Produites en Italie à partir d'un nouveau type de résine acrylique, elles allient, à l'image de l'ensemble de son travail, formes rigoureuses, fluidité esthétique et innovation technique; mais reflètent surtout l'alliage subtil, entre architecture et nature, auquel se livre l'artiste. L'exposition donnera également à voir des éléments des célèbres séries « Dune Formations » (2007) et « Stardune » (2010), qui mettent la géométrie cartésienne traditionnelle à l'épreuve, tout en défiant les surfaces horizontales et verticales habituellement utilisées par les créateurs de mobilier en y ajoutant un aspect tridimensionnel. Les pièces exhibées – étagères, tables basses et consoles – sont inspirées des formes des dunes de sable et créées par le truchement d'une technique pointue de modélisation 3D. Zaha Hadid ne cesse de surprendre. Cette ancienne enseignante aux prestigieuses universités de Harvard, de l'Illinois et de Yale a suivi des études académiques au Liban et à Londres, avant de travailler à la très sélecte « Office for Metropolitan Architecture ». Après avoir monté son agence à Londres « Zaha Hadid Architects », elle gagne ses galons d'architecte confirmée en participant à des projets phares dont le Centre Aquatique des Jeux Olympiques de Londres 2012, le Musée National des Arts du XXIe siècle de Rome ou la tour CMA-CGM à Marseille. Elle se fait connaître par sa prédilection pour les entrelacs de lignes tendues et de courbes, les angles aigus et les plans superposés, qui rendent ses créations à la fois complexes et légères, mais également par la rétrospective qui lui est consacrée au Musée Guggenheim de New York en 2006. Un travail de haute volée… * Tweet * *