Zaha Hadid expose à l'IMA, jusqu'au 30 octobre 2011 une création, « Le Mobil art » faite d'histoire et d'art. Elle a de plus été choisie pour dessiner le Grand Théâtre de Rabat. Le Grand Théâtre de Rabat devrait voir le jour dans la zone d'aménagement de la vallée du Bouregreg. Lié à un programme d'aménagement comprenant des ouvrages touristiques et l'aménagement d'espaces résidentiels, touristiques, de loisirs et culturels, il a été pensé dans cette optique. La maîtrise d'ouvrage a été confiée à l'Agence pour l'Aménagement de la Vallée du Bouregreg. Ce prochain édifice d'aspect futuriste a été dessiné par le Cabinet Zaha Hadid Architects, et nécessite un budget global de 1, 35 milliards de DH. Il s'étendra sur une superficie de 47.000 m2 et devrait compter une grande salle de théâtre de 2050 places, une petite salle de 520 places, un studio de création, un amphithéâtre de 700 places et des aménagements extérieurs sur 30 000 m2. Ce projet serait finalisé en 2015. Au fil de sa riche carrière, l'architecte, Zaha Hadid née en 1950 à Bagdad, n'a cessé de construire, pierre après pierre un édifice fulgurant, stigmate de son singulier talent. Témoin de sa dernière création, qui repousse une fois de plus, les limites de l'architecture urbaine, « Le Mobile Art ». L'objet de toutes les attentions, vers lequel convergent tous les regards en ce moment, posé à l'Institut du monde arabe, situé rue des Fossés Saint Bernard, Place Mohammed V, est une capsule d'exposition itinérante, pensée et créée par l'architecte anglaise d'origine irakienne, exposée pour la première fois dans le Vieux continent. Pour revenir à la genèse de « Mobile Art », il faut remonter le fil de l'histoire jusqu'en 2007. A l'origine de l'immaculée conception : un homme en mode art, Karl Lagerfeld. Le célèbre couturier demande à Zaha Hadid de concevoir cet immense et imposant lego blanc en spirale, aux courbes sinueuses, démontable. « Je pense qu'à travers notre architecture, affirme la conceptrice, nous pouvons donner un aperçu d'un autre monde, enthousiasmer, proposer des idées, captiver. Notre intention est de construire des bâtiments qui évoquent une expérience originale, une forme d'étrangeté et de nouveauté comparable à la découverte d'un nouveau pays. Le pavillon « Mobile Art « découle de ces motifs d'inspiration », précise Zaha Hadid. Place d'honneur sur Forbes De Hong Kong à New York, ce conteneur d'art contemporain a présenté vingt artistes internationaux dans ses entrailles, dans autant de déambulations sensorielles. La crise économique croissante, a interrompu cet objet et Chanel en a fait don à l'IMA. Le « Mobile Art « , attire l'œil intrigué, intéressé, imperturbable des visiteurs, aux côtés du bâtiment de Jean Nouvel, qui prépare sa mue pour le mois de septembre. Et a conduit Zaha Hadid à exposer dans la ville lumière, une première. Une œuvre prolifique qui donne à voir une trentaine de projets, réalisée à coups de papier et d'esprit conceptuel. Elle est la première femme à avoir été récompensée par le prix Pritzker en 2004, Nobel de l'architecture. Zaha Hadid, sillonne les quatre coins de la planète et bâtit partout, des tours spirales réinventées à l'aube du «paramétricisme», au Caire, à Barcelone, Marseille, Dubai… Pour revenir à la genèse de «Mobile Art», il faut remonter le fil de l'histoire jusqu'en 2007. A l'origine de l'immaculée conception : un homme en mode art, Karl Lagerfeld. Son style se caractérise par une prédilection pour les entrelacs de lignes tendues et de courbes, les angles aigus, les plans superposés, qui donnent à ses créations complexité et légèreté. En 2008, elle est classée par le magazine Forbes au 69e rang des femmes les plus puissantes du monde. Elle a aussi conçu le récent musée géant d'art contemporain, le MAXXI, à Rome et l'Opéra de Canton. Et on ne se lasse pas d'être déstabilisé par sa caserne des pompiers de Weil am Rhein, une de ses premières petites œuvres manifestes. A découvrir sur le site de la marque de design Vitra, en Allemagne. A suivre… IMA, Mobile Art, exposition Zaha Hadid jusqu'au 30 octobre. Pour plus d'informations : www.imarabe.org