Les Démocrates sont réunis à Charlotte (Caroline du Nord) depuis hier dans le cadre de la convention qui désignera officiellement le président sortant Barack Obama comme candidat de son parti à la présidentielle du 6 novembre. Demain soir, Barack Obama prononcera son discours d'acceptation dans un stade de 73000 places, après son colistier, le vice-président Joe Biden. La grand-messe des Démocrates a débuté hier à Charlotte, la plus grande ville de l'Etat de la Caroline du Nord. La First Lady, Michelle Obama a ouvert le bal des intervenants à cette convention qui va officiellement désigner, le président sortant, Barack Obama, comme candidat de son parti à l'élection du 6 novembre. Extrêmement populaire aux Etats-Unis, avec une cote qui varie selon les sondages entre 65% et 70%, Michelle Obama a su ravir les quelque 6000 délégués démocrates présents. Dans une course très serrée, où les sondages donnent Barack Obama au coude à coude avec son adversaire républicain Mitt Romney, elle représente une carte essentielle pour son mari. Elle a su mettre en valeur les qualités et les capacités de Barack Obama en tant que président des Etats-Unis et aussi en tant que père de famille exemplaire. La première dame est notamment connue pour sa lutte contre l'obésité des enfants et les multiples actions qu'elle a entreprises ces quatre dernières années dans ce sens. Le moment très attendu lors de cette convention sera demain soir, quand Barack Obama prononcera son discours d'acceptation dans un stade de 73000 places, après son colistier, le vice-président Joe Biden. Michelle Obama, un atout de taille Face à un Mitt Romney qui a récemment pris la première place dans les sondages, la tâche s'annonce dure pour les démocrates qui vont devoir batailler fort pendant les quelques semaines qui restent avant la présidentielle. Le candidat républicain mène par 33% contre 28% pour Barack Obama parmi les électeurs indépendants, qui risquent de déterminer les élections dans les Etats indécis. Toutefois, l'ancien gouverneur du Massachussetts est toujours derrière le Président sortant pour ce qui est de la cote de popularité auprès des électeurs, avec 32% contre 48% pour son rival. Selon les observateurs, les Démocrates vont devoir faire face à un déluge de messages publicitaires commandités par les Républicains contre le bilan économique de Barack Obama, notant que Mitt La First Lady, Michelle Obama a ouvert le bal des intervenants à cette convention Romney, qui dépasse son rival démocrate en termes de fonds levés, n'attendait que son investiture officielle pour lancer un pilonnage en règle contre lui, étant donné que la loi fédérale ne l'autorise pas à ouvrir les caisses de sa campagne électorale avant son intronisation par son parti. Le président sortant se trouve face au défi d'endiguer la dynamique enclenchée par Romney à destination de la classe moyenne, des jeunes et des femmes. Une rude bataille s'annonce Et pour ce faire, les Démocrates ont fait appel à l'ancien Président Bill Clinton, qui a fait des apparitions remarquées dans une série de message publicitaires dans lesquels il vante les politiques économiques du Président sortant et appelle à sa réélection. Son discours, l'un des plus attendus lors de la convention de Charlotte, est prévu aujourd'hui dans la soirée. L'autre atout des Démocrates est Julian Castro, le maire de la ville de San Antonio dans l'Etat du Texas. Il incarne le rêve américain. À 37 ans, il a eu l'honneur de prononcer le discours d'ouverture de la convention démocrate hier. « C'est un honneur que je ne prends pas à la légère », a-t-il déclaré. Issu d'une famille d'immigrés aux Etats-Unis, Julian Castro décroche un diplôme en sciences politiques et en communication à l'Université de Stanford en 1996. Il empoche en 2000 le très prestigieux diplôme de la Harvard Law School et se lance dans la politique sous. De 2001 à 2005, Julian Castro devient membre du conseil municipal de San Antonio (Texas). Très ambitieux, il se présente aux élections municipales de 2005 face à l'ancien juge Phil Hardberger mais perd le scrutin. C'est enfin en 2009 qu'il a réussi à prendre les commandes de la ville, élu avec 56,23% des voix. De nombreux analystes le qualifient d'étoile montante du parti démocrate. Toutefois même si la bataille s'annonce très serrée, il n'en demeure pas moins que Barack Obama a prouvé pendant ces quatre dernières années qu'il est en mesure de relever l'économie américaine de ses déboires actuels. Malgré les critiques acerbes de ses adversaires, il faut reconnaître qu'il a su redonner de l'espoir à des millions d'Américains à moment difficile. * Tweet * *