Lors de la clôture des JO de Londres, le maire brésilien de Rio de Janeiro a reçu le drapeau olympique des mains de Jacques Rogge, le président du CIO Sa tâche sera lourde pour faire mieux que Londres. Boris Johnson, maire de Londres, Jacques Rogge, le président du Comité international olympique (CIO) et le maire de Rio, Eduardo Paes, dimanche, lors de la cérémonie de clôture des JO. Ce dernier a reçu le drapeau olympique pour le passage de témoin traditionnel entre les villes organisatrices. « Et maintenant, selon la tradition, je proclame la clôture des Jeux de la XXXe (30e) Olympiade et je convie la jeunesse du monde à s'assembler dans quatre ans à Rio de Janeiro pour y célébrer avec nous les Jeux de la XXXIe (31e) Olympiade». C'est la phrase qu'a prononcée Jacques Rogge, président du Comité Olympique International lors de la clôture des JO à Londres. Rogge avait avant peu de temps fait passer le drapeau olympique au maire de Rio Eduardo Paes. Ce dernier avait reçu le fanion olympique de la part de son homologue de Londres, Boris Johnson, pour le passage de témoin traditionnel entre les villes organisatrices : Londres 2012 à Rio 2016. Les deux maires ont dû, comme le veut la tradition, agiter le drapeau quatre fois, avant que l'hymne national brésilien ne soit joué et le drapeau brésilien ne soit hissé dans le stade olympique, aux côtés du drapeau grec. Londres a donc passé officiellement le relais à Rio de Janeiro, qui sera la première ville latino-américaine à organiser ces jeux d'été. De Londres à Rio Comme le veut la tradition dans ce genre de fête olympique, la ville qui accueillera les prochains jeux a droit à quelques minutes d'exhibition. Rio avait huit minutes exactement pour mettre l'eau à la bouche du public et inciter le monde à attendre 2016. Les 80 000 spectateurs ont eu droit donc à des spectacles de Samba (danse traditionnelle), capoeira (Sport traditionnel au Brésil), percussions et costumes de carnaval, en plus d'une apparition au stade de la star brésilienne, le joueur emblématique de la Seleçao : le roi Pelé. Londres a ému le monde entier en 16 jours et avec uniquement 19 millions d'euros selon le directeur artistique de l'évènement Kim Gavin. Rio aura également le même nombre de jours pour faire mieux. Certes, la chose ne sera pas facile, mais Rio en est capable. Le Brésil sera mis à l'épreuve dès 2013 avec l'organisation de la coupe des confédérations et puis suivra le grand rassemblement footballistique : la coupe du monde 2014. Rio attendrait près d'un million de touristes et devra construire à peu près 150 Km de routes. La ville serait également en train d'entrainer ses forces de sécurité pour faire face à toute attaque terroriste. La sécurité restera l'un des points noirs à surclasser, surtout dans les Favelas : les bidonvilles brésiliens. * Tweet * *