Dans 10 jours, Londres sera l'hote de la 30e édition des Jeux Olympiques de l'ère moderne. L'Afrique sera de la partie. Panorama des événtuelles chances de médailles de nos représentants. L'Athlétisme demeure sans conteste la principale discipline qui peut valoir des médailles à l'Afrique, surtout les courses de fond. Plusieurs centaines de sportifs issus de 53 pays du continents vont séjourner quelques semaines sur les bords de la Tamise pour les besoins des prochains Jeux Olympiques. Ils débarqueront dans la capitale londonienne avec la confiance et l'espoir en bandoulière. Mais seuls quelques uns parmi eux pourraient arpenter les marches des podiums. En athlétisme, l'Afrique règne en maître L'Athlétisme demeure sans conteste la principale discipline qui peut valoir des médailles à l'Afrique, surtout les courses de fond. Sur les tartans londonniens, le continent pourra une fois de plus compter sur ses athlètes Ethiopiens et Kenyans, maîtres de la discipline. Pour mesurer l'hégémonie de ces deux nations, il faut jeter un coup d'oeil sur les statistiques. Lors des derniers J.O de 2008 à Pékin, le Kenya et l'Ethiopie ont respectivement récolté 14 et 7 médailles, soit plus de la moitié de la moisson des représentants africains. Pour la présente édition, ce ne sont pas les bons profils qui manquent. La course du 10 000 mètres devrait se jouer entre l'Ethiopien champion olympique Kénénisa Bekele, le Kenyan Wilson Kiprop qui a réalisé la meilleure performance mondiale de l'année et le champion d'Afrique en 2012 Kenneth Kipkemoi. L'or du 5000 mètres ne devrait pas non plus échapper au continent avec de beaux duels en perspectives entre l'Ethiopien Dejen Gebremeskel qui détient la meilleure performance de l'année de la discipline et les Kenyans Isiah Kiplangat Koech et Edwin Cheruiyot Soi. Cette suprématie devrait, sauf surprise, se conjuguer au féminin. Coté éthiopien, les yeux seront rivés sur la championne olympique du 10 000 mètres Tirunesh Dibaba et sur la détentrice de la meilleure performance de l'année Abeba Arigawe. La Sud-africaine Caster Semenya émarge aussi sur la liste des favoris pour le 800 mètres. Elle a été championne du monde en 2009 et vice-championne en 2011. Dans l'épreuve du 100 mètres dames, on suivra la Gabonaise Zang-Milama, démi-finaliste des mondiaux de 2011 et actuelle championne d'Afrique de la discipline. Hormis le 10 000, le 5000 et le 800, les athlétes africains pourraient planer sans grande frayeur dans le 3000 et le 1500 mètres. Au football, le rêve est permis Quatre pays vont représenter l'Afrique sur la pelouse : le Maroc, le Sénégal, l'Egypte et le Gabon. Autant dire que les chances de médaille pour nos footballeurs sont très minces. Le tournoi de football est souvent la chasse gardée des grands ténors comme le Brésil, l'Argentine ou l'Espagne. Ces pays n'hésitent pas à intégrer dans leur effectif des stars du cuir. Sur le papier, les quatre sélections restent outsiders. À elles de contredire les pronostics. D'ailleurs, récemment, le Sénégal a triomphé (2-0) de l'Espagne en match amical à Las Palmas… Une lueur d'espoir ! Dans l'eau, ça rame Aprés le tartan et la pelouse, analysons maintenant nos chances dans la piscine avec l'épreuve de la natation. Le Tunisien Oussama Mellouli, qui a pris l'or dans le 10 km nage à Pékin, pourrait récidiver. En Canoe-Cayak, l'Afrique compte sur les performances du Togolais Benjamin Boukpeti, médaillé de bronze aux dernièrs J.O. elimane sembene * Tweet * * *