Maroc-Ethiopie: Des relations dans une « trajectoire ascendante »    Minurso: Staffan de Mistura remet son rapport à Antonio Guterres    Accords agricole et de pêche Maroc-UE : Comment contourner les décisions de la CJUE ? [INTEGRAL]    Manasik Aviation inaugure une nouvelle ligne directe Rabat - Jeddah / Médine    Station de dessalement de Dakhla : Le taux d'avancement travaux dépasse 57%    Journée mondiale de l'alimentation : le Maroc signe trois projets avec la FAO    Exportations de légumes : le Maroc principal fournisseur de l'Espagne en 2024    Comptabilité sous format électronique : les experts-comptables se forment aux exigences de conformité    Revue de presse de ce jeudi 17 octobre 2024    Dans une interview tendue sur Fox News, Kamala Harris prend ses distances avec la présidence Biden    Le Maroc, un « acteur incontournable » en matière de sécurité (OTAN)    Indice mondial de la faim : le Maroc progresse    Palestine : la campagne Aouna 2024 pour la récolte des olives en marche    Antidopage au Maroc / Une première: Grace aux efforts de l'AMAD, un laboratoire marocain habilité par l'AMA à établir le Passeport Biologique de l'Athlète    Classement FIFA : Les Lions avancent d'un rang !    FC Bologne : Oussama El Azzouzi indisponible deux mois après avoir subi une opération    Morocco participates in global anti-terrorism sweep, 66 arrested    Brigitte Macron attends Mehdi Qotbi art exhibition in Paris    Paris : Brigitte Macron visite l'exposition «Rétrospective Mehdi Qotbi» à l'IMA    La météo du jeudi 17 octobre    Journée nationale de l'industrie : des indicateurs au vert relèvent la barre des ambitions    Digitalisation et TI : Rencontre de travail entre Ghita Mezzour et le ministre émirati de l'IA    Opération antiterroriste coordonnée par Interpol dans 14 pays, dont le Maroc: 66 personnes arrêtées    Union européenne : les passages clandestins détectés aux frontières en baisse    Sahara: Vers une diplomatie parallèle renforcée    Affaire Jonathan Harroch : le patron de City Club écroué à la prison d'Oukacha    EU leaders reaffirm importance of partnership with Morocco after CJEU ruling    Le Maroc, un « acteur incontournable » en matière de sécurité (OTAN)        Maroc-USA: Signature d'un accord de jumelage entre la commune de Dakhla et la ville de Columbus    Sahara: Le Togo réaffirme à l'ONU son soutien au plan d'autonomie    Armement : Vers le grand come-back du "Made In France" au Maroc    La sélection nationale s'offre encore la Centrafrique    CAF : Le Maroc hôte de la Ligue des Champions d'Afrique féminine du 9 au 23 novembre    L'INTR EAU d'Agadir : Premier Institut national dédié à la recherche sur l'eau    Elim CAN 2025 : 8 pays ont déjà validé leur ticket pour la compétition qui se déroulera au Maroc    Météo Maroc. 2023, l'année la plus chaude et plus sèche.    Le Laboratoire de Narratologie célèbre les écrits de Mohamed Berrada    La Fondation Attijariwafa bank inaugure l'exposition de photographie « Génération objectif : Loin des clichés »    Une reine nommée Abdelmoumen!    Rabat : La culture en chœur pour célébrer l'amitié Maroc-Kazakhstan    Interview avec Rachid Ennassiri : « la musique amazighe est en pleine effervescence »    Plus de 10.000 participants attendus au Marathon international de Casablanca    Conseil de l'Europe : Rabat exprime son engagement envers la gouvernance locale, le développement durable et la coopération internationale    Equipe nationale anglaise: Tuchel nouveau coach    Gastronomie. Les saveurs camerounaises présentées à Yaoundé    Après l'Algérie, l'Afrique du sud et la Namibie se félicitent des arrêts de la CJUE    Les éducateurs du préscolaire durcissent le ton en raison des exclusions    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Marché boursier : le réalisme prime | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 25 - 05 - 2012

La théorie veut que quand le risque augmente, le rendement augmente. Avec la léthargie que connaît le marché actions, les investisseurs n'y croient plus: sur un trimestre, la prime de risque a reculé de 1,1 point au lieu d'augmenter.
La prime de risque pour ce mois-ci serait en contradiction avec la théorie financière. La prime de risque étant la rémunération supplémentaire exigée par un investisseur pour la détention d'un actif au rendement incertain par rapport à un actif sans risque (souverain), s'inscrit en repli par rapport à celle calculée en décembre dernier. En effet, d'après Attijari Intermédiation la prime est passée de 9 à 7,9 % pour un placement supérieur à 5 ans à fin avril alors que l'incertitude est à son apogée. « La méfiance grandissante des investisseurs à l'égard d'un placement en bourse dans le contexte actuel, impliquant une poursuite de leur passivité et donc une reprise très peu probable d'une réelle dynamique de marché à court terme aurait dû aboutir à une prime de risque plus importante qui devrait rémunérer l'augmentation de la probabilité de non-respect des prévisions financières des sociétés cotées », estiment les analystes. Les chiffres annoncés étant la résultante d'une approche par sondage dénotent du « réalisme » qu'affichent les investisseurs. Ceux-ci semblent prendre conscience des difficultés environnementales et opérationnelles des sociétés cotées, et acceptent par conséquent de leur accorder une « décote » sur la rentabilité moyenne exigée. Par catégorie d'investisseurs, les particuliers sont les plus exigeants avec une prime de risque de 10,4 %. Ils sont suivis par les étrangers avec une prime de risque de 8 %. Viennent ensuite les institutionnels, OPCVM et banque avec une prime de 7,5 % et enfin les acteurs de références qui comptent «des personnes ayant assez de recul par rapport au marché leur permettant d'apprécier une prime de risque relativement réaliste», exigent une prime de 7,1 %.
Tout est à la baisse
L'approche par le sondage qui mesure la perception actuelle de ces investisseurs quant à l'excédent de rentabilité future du marché par rapport à un investissement sans risque a été retenue par Attijari Intermédiation car elle semble la plus adaptée au marché marocain. Les raisons qu'avance l'équipe de la société de bourse sont, tout d'abord, le fait qu'elle fait l'objet d'un consensus des différents acteurs. De plus, celle-ci tient compte de plusieurs aspects qualitatifs qui sont négligés par les autres méthodes. Il s'agit notamment de l'impact du contexte politique, régional et international sur l'aversion au risque des différents intervenants sur le marché, d'un marché marocain relativement limité en termes de diversification à l'international, et enfin, du manque d'opportunités de placement au niveau local. Cette méthode est donc plus réaliste que les deux autres méthodes étudiées, que sont l'approche historique, qui se base sur la rentabilité passée du Masi sur 10 ans, et l'approche prospective qui se base sur l'actualisation des bénéfices futurs des sociétés cotées. La prime de risque historique enregistre une baisse significative de 2,6 points passant de 10,6 % en décembre 2011 à 8 % à fin avril 2012. Elle s'explique par la baisse du rendement moyen annuel du marché sur 10 ans glissants de 16,7 % à 14,5 %. Celle-ci demeure néanmoins la plus élevée parmi les primes calculées. De son côté, la prime de risque prospective affiche un recul de 0,4 point passant de 6,6 % en décembre 2011 à 6,2 % à fin avril 2012. Une baisse justifiée à la fois par une révision à la baisse des prévisions de croissance des bénéfices sur la période 2011-2013, et celle du taux de croissance au-delà de 2013. En effet, nous avons retenu pour la période 2011-2013 un taux de croissance annuel moyen de 7,9 %, et au-delà de cette période un abaissement du taux de croissance à 3,7 % contre 5% initialement.
* Tweet
*
*
*


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.