À l'ONU, un soutien multiforme et constant au plan d'autonomie et à la souveraineté intangible du Maroc sur ses provinces du Sud    Le projet de loi sur la grève adopté par la Chambre des Représentants    Baraka : 35 villes bénéficieront de projets de développement en marge du Mondial 2030    Kayouh: Prévisions d'atteindre 55 millions de passagers transportés d'ici fin 2024    Une famille sahraouie accuse l'armée algérienne d'avoir tué un jeune homme et volé ses organes    Rencontre de communication pour la présentation des principaux contenus des propositions    Pour la valorisation des terres collectives ethniques    Aéroports: Kayouh promet un considérable gain de temps pour les voyageurs    Baraka : Quelque 64 % des routes marocaines sont actuellement "en bon" état    Le nouveau pouvoir annonce un accord avec les groupes armés pour leur dissolution    Il n'y aura pas de plainte déposée par l'AS FAR contre Rulani Mokwena !    La deuxième visite de l'Académie de Montréal au Maroc    Real Madrid : Brahim Diaz aurait dit non au PSG    DGSN: Hausse du taux d'élucidation des infractions parallèlement au recul des indicateurs de la criminalité en 2024    Célébration des «porteurs du flambeaux» des trésors des arts traditionnels marocains    Russia announces Morocco as a BRICS candidate    Iraq reaffirms position on Morocco's sovereignty over the Sahara    Mondial 2030 : 35 villes marocaines concernées par des projets de développement    Kazakhstan : 25 survivants dans un crash d'avion à destination du sud de la Russie    Attijariwafa bank et Visa s'associent    KfW accorde jusqu'à 10 millions d'euros de subvention    Le projet de tunnel d'Ourika sur de bons rails, l'autoroute bientôt prolongée jusqu'à Tiznit    Entretien de Jindō Morishita avec Al Bayane    Manchester United : Michael Owen s'en prend violemment à Noussair Mazraoui    Le secteur bancaire demeure résilient    Wafasalaf lance sa nouvelle campagne d'engagement    «Sur les traces de l'esprit de Marrakech»    Tan-Tan : inauguration d'une maison des jeunes pour près de deux millions de dirhams    Tunnel d'Ourika : les études finales bientôt conclues, le coût global en dépendra    Les prévisions du mercredi 25 décembre    Le ministère de l'Education nationale prolonge la campagne de sensibilisation sur la rougeole    Starlink au Maroc : Quel impact économique et social ?    Un joyau architectural chargé d'histoire et de patrimoine    L'écrivain Mohamed Rafik présente son roman «Sirat Al Obour Alakhir»    ADM-"Operation Smile Morocco" : caravane dentaire au profit d'une école limitrophe au réseau autoroutier    Le souverain chérifien reçoit un message écrit du président sénégalais    Exposition : Kacimi, oiseau rare    « Les Cadeaux » : Une comédie familiale dans les salles marocaines dès le 25 décembre    La FIFA modifie temporairement les règles du marché des transferts d'hiver    Rencontre de communication pour la présentation des principaux contenus des propositions de révision du code de la famille    La 2ème édition du programme « Trésors des Arts Traditionnels Marocains » célèbre ses Porteurs de Flambeau    Jazzablanca change de dimension : La 18e édition s'étendra sur 10 jours, du 3 au 12 juillet 2025 !    David Govrin, ancien chargé d'affaires israélien à Rabat, accuse l'Egypte de violer le traité de paix avec Tel-Aviv    Message de condoléances de S.M. le Roi à la famille de feu Mohamed El Khalfi    Un ministre palestinien salue les efforts du Maroc pour l'admission de la Palestine à l'ONU    Football: Le Maroc, une "superpuissance émergente" (New York Times)    CHAN 2025. 9 pays valident leurs tickets pour les qualifications    Brazzaville vibre avec la première édition du Festival Muntuta    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Au cœur du parti de Mélenchon | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 12 - 04 - 2012

En plein 11e arrondissement à Paris, un quartier historiquement de gauche, le siège du PG se trouve discrètement situé au rez-de-chaussée d'un des immeubles de la rue Saint-Maur. Devant la porte d'entrée d'un siège toutefois modeste, mais dont le rouge éclatant frappe à première vue les yeux des visiteurs, une sexagénaire ne cesse de répondre aux différents coups de fil des partisans. Entre ceux souhaitant faire des dons, et les autres qui veulent simplement en savoir plus sur le programme de Mélenchon, la standardiste, bien que visiblement fatiguée, répond aimablement aux différents appels téléphoniques. « On reçoit régulièrement des dons. Cette fois-ci, on sent les gens vraiment intéressés par la campagne, car ils en ont marre de Sarkozy », assène-t-elle vivement. En face de l'accueil, des militants sont scotchés à leurs ordinateurs, collectant les différentes promesses de dons. Affiches et tracts sont collés un peu partout sur les murs de l'appartement, sur lesquels on peut y lire les différents slogans du Front de gauche, dont le plus connu est « le pouvoir au peuple ».
Mélenchon fait pression sur Hollande
Le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, est aujourd'hui au coude-à-coude avec Marine Le Pen du Front national pour la troisième place, selon les derniers sondages. Avoisinant les 15 % d'intention de vote au premier tour, le Front de gauche, une alliance électorale constituée du parti de gauche et du parti communiste, souhaite ainsi faire pression sur le socialiste François Hollande pour exécuter une « véritable politique de gauche », comme nous l'admet une militante. « C'est sûr que nous n'allons pas remporter les présidentielles. Mais si nous arrivons troisième, nous aurons assez de poids pour nous rendre indispensables à François Hollande », ajoute-elle. Car tsi l'écart demeure serré entre les deux favoris au premier tour, Nicolas Sarkozy et François Hollande, les récents sondages donnent François Hollande en tête au second tour, avec pas moins de 53 % d'intention de vote. « Il ne faut tout de même pas crier victoire. Cela dépendra aussi du taux d'abstention, plus il est élevé, plus ce sera favorable à Marine Le Pen », déclare, inquiète, la militante, se souvenant certainement du traumatisme de 2002, lorsque le taux d'abstention avait dépassé la barre des 30 % au premier tour, propulsant Jean-Marie Le Pen au second tour face à Jacques Chirac.
Le PG déçu par le PPS
Dans une salle au bout du couloir, se trouve le bureau de Jean-Luc Mélenchon. Un bureau en forme ovale y est installé, autour duquel plusieurs sièges sont mis côte-à-côte. Derrière le bureau se trouvent deux drapeaux, un de la France, l'autre de l'Union européenne, tout près on aperçoit une photo de Jean Jaurés, icône historique de la gauche française. Sur un autre mur on peut voir une vieille photographie touristique de Tanger, terre natale du candidat du Front de gauche. « C'est moi qui lui ai offerte, vu que je me déplace souvent au Maroc », nous déclare fièrement Alain Billon, responsable du pôle Maghreb-Machrek du Front de gauche. Ce dernier a de fortes attaches avec la gauche marocaine, et il ne s'en cache pas. « J'ai récemment été invité au Congrès du PADS », déclare-t-il, avant de continuer : « je connais toute la gauche marocaine, de l'USFP à Annahj addimocrati. Mais le parti qui ressemble le plus au Parti de Gauche est sans-nul doute le Parti socialiste unifié ». En parlant de la situation politique au Maroc, Alain Billon regrette que ses partis « amis » aient choisi de boycotter les dernières élections. « Un parti sans sièges est un parti absent », déclare-t-il, non sans amertume, souhaitant vivement les voir participer aux prochains scrutins locaux. D'autre part, Alain Billon déplore la position du PPS, qui est le seul parti se réclamant de gauche au gouvernement. « J'ai récemment été reçu par un ami de longue date, il s'agit de Moulay Ismaïl Alaoui, qui poursuivait ses études avec moi. J'ai rencontré Nabil Benabdallah lors de la cérémonie, il a bien sûr essayé de défendre sa position et il m'a donc raconté sa salade. C'était simplement pitoyable », dit-il avec regret. À la question, quelle est votre position concernant l'affaire du Sahara ? Visiblement gêné, Billon commence par déplorer la « situation des droits de l'Homme au Sahara », avant de nuancer « Il est clair que l'autre partie, la RADS (République arabe démocratique et socialiste), n'a de démocratique que le nom ». « Notre position diffère quelque peu de celle de nos camarades communistes. À titre personnel, je pense que le Maghreb n'a pas besoin d'un sixième pays », conclut-il.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.