Barça-Chelsea. Real-Bayern. Deux affiches alléchantes. Les demi-finales de la Champions League qui commenceront le 17 avril auront un air de déjà vu, surtout pour les Blues de Londres. En 2009, les Londoniens avaient joué face à cette même équipe. Ils ont perdu au terme d'un match retour houleux (0-0 au Camp Nou, 1-1 à Stamford Bridge). Revanche à prendre Mais les coéquipiers de Drogba espèrent avoir leur revanche. Face aux champions d'Europe, les troupes de Di Matteo auront la tâche compliquée, mais comptent sur leur nouvelle dynamique et un surplus de motivation. Les vétérans de Chelsea ont obtenu leur billet pour une revanche en dominant difficilement Benfica à Stanford Bridge (2- 1), après leur victoire à l'aller à Lisbonne (0-1). Un match à ne pas rater pour l'un des vétérans de cette équipe, Frank Lampard. Bientôt 34 ans, Lampard n'affiche plus la même présence qu'en 2009. Mais, depuis la nomination de Roberto Di Matteo sur le banc, il a retrouvé une certaine efficacité à un poste de milieu défensif. Contre Benfica, il n'a d'ailleurs pas tremblé au moment de frapper le penalty consécutif à une faute sur Ashley Cole (21'). Après l'égalisation de Javi Garcia en fin de match, la délivrance est finalement venue de Raul Meireles durant le temps additionnel. Sept minutes de frayeur qui pourraient coûter cher face à Messi et sa bande. Le Real attend le Bayern Les Merengue n'ont pas tremblé. Face au petit Apoel, les poulains de Mou ont triomphé. 8-2 dans les deux matchs. Avec trois buts d'avance, acquis au match aller à Nicosie, et malgré le respect dû aux Chypriotes, le Real Madrid n'a pas forcé son talent lors du retour à Bernabeu. Cristiano Ronaldo a inscrit lors de ce match son 54e but en 52 matches, cette saison, en reprenant un centre de Marcelo au deuxième poteau. Les Merengue ont levé le pied durant la seconde période, mais José Mourinho a surtout pu gérer le temps de jeu de son groupe. Le Real Madrid a mis au repos certains joueurs et a fait tourner son effectif au fil des minutes. Des joueurs au repos Même si Cristiano Ronaldo a disputé tout le match, Karim Benzema, Mesut Özil ou Xabi Alonso n'ont pas joué. José Mourinho pense probablement au calendrier démentiel qui l'attend. Au vu du calendrier à venir pour le Real, ce match disputé avec un certain matelas est presque tombé à pic. La Maison Blanche ne pourra pas faire d'impasse lors des prochains rendez-vous, où elle n'aura pas vraiment le droit à l'erreur. Chacun des trois matchs de Liga avant le Clasico vaudra trois points précieux alors que le Barça est revenu à six longueurs.