Les podcasteurs se donnent rendez-vous le mois prochain à Salé dans le cadre du 2e Forum des jeunes podcasteurs initié par l'association Tanmia.ma. Cet événement, prévu du 6 au 8 avril, se veut un espace de rencontres, d'échanges et de débat autour du podcasting comme moyen à promouvoir « les droits des jeunes à la liberté d'expression et d'accès d'une manière égalitaire à l'information, et de ce fait, à renforcer chez eux l'esprit de la citoyenneté et de la participation civique », soulignent les promoteurs de cette initiative. A noter que le forum s'inscrit dans le cadre du projet « Cyber Média IV : jeunes podcasteurs à nous la parole », mené par l'association Tanmia.ma avec le financement de MEPI (L'Initiative de Partenariat au Moyen-Orient). « Le projet représente un cadre structuré pour poursuivre le plan d'appui pour l'accompagnement des groupements des jeunes dans le domaine du podcasting et de développement de la notion du média communautaire et participatif », poursuivent-ils. Le programme de cette manifestation prévoit l'organisation d'un concours pour les meilleurs podcasts produits par des jeunes. Un intérêt particulier sera accordé à ceux qui traitent des sujets d'information, de sensibilisation et de plaidoyer autour des questions de développement. Les heureux élus auront droit à des prix. La date limite pour participer à cette compétition a été fixée au 3 avril prochain. Ces dernières années, le podcasting fait fureur auprès des jeunes. Cette technologie de diffusion de fichiers multimédias (audio, vidéo) sur Internet appelés podcasts a été même intégrée dans le cursus universitaire dans certains pays notamment le Canada, les Etats-Unis et la France. Elle a été utilisée comme approche pédagogique complémentaire. Une technologie largement adoptée outre-mer Au Canada, par exemple, plusieurs établissements offrent depuis 2006 des cours audio et vidéo en baladodiffusion dont l'université McMaster, l'université de Montréal et celle de Sherbrooke. Aux Etats-Unis, des universités prestigieuses comme l'Université Duke, Stanford ou encore le Massachusetts Institute of Technoloy ont adopté cette nouvelle façon d'enseigner. En France, la sous-direction des technologies de l'information et de la communication pour l'éducation du ministère de l'Education nationale fait la promotion de cette technologie en octroyant des subventions aux établissements pour les besoins de l'équipement.