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Cession filiales ONA-SNI : Comment le méga holding préservera son influence
Publié dans Le Soir Echos le 30 - 03 - 2010


(Suite de la page Une)
 … En effet, nos sources assurent que les augmentations des flottants des filiales à céder (Cosumar, Centrale Laitière et Lesieur) ne sont autres que «des introductions en bourse déguisées». Et la grande envergure de ces structures pourra faire revivre au marché les moments euphoriques des grandes introductions en bourse des années 2006 et 2007. Ces propos semblent contradictoires avec la situation actuelle de ces valeurs en bourse. Les filiales en question sont bel et bien présentes sur le marché boursier mais personne ne les achète. «Est-ce qu'il y a en parallèle quelqu'un pour les vendre ?», s'interroge une source du marché. En effet, le flottant en Bourse de ces sociétés est à la fois maigre et réparti entre un nombre restreint de porteurs de titres. Le fait de l'agrandir générera une grande quantité de papier frais. Personne ne doute de l'intérêt du marché pour un papier frais aussi attractif. Des opérateurs voient déjà les titres Centrale Laitière, Cosumar ou Lesieur comme des concurrents potentiels pour Maroc Telecom ou Addoha. C'est une occasion rêvée pour mettre fin à la concentration des investisseurs sur ces deux titres. A noter que l'intérêt des opérateurs pour les titres des valeurs agroalimentaires de l'ONA devrait croître si les cours des titres font l'objet d'un split. Nos sources estiment que ce sont les institutionnels, nationaux et étrangers, qui seront les premiers à être intéressés par les nouveaux titres des filiales à céder. Ils entraîneront dans la foulée les particuliers. 
Personne ne doute de l'intérêt du marché pour un papier frais aussi attractif. 
Mais avant l'arrivée du papier frais issu de ces trois filiales, le processus de l'opération prévoit d'abord le retrait des actions ONA et SNI. Cela ne constituera-t-il pas un passage à vide pour la cote casablancaise ? Pas du tout, répondent des experts boursiers. Il est vrai que la part de la capitalisation des deux valeurs est importante par rapport à celle du marché. Mais il suffit de regarder les statistiques des transactions pour se rendre compte que leur part dans le volume des échanges est loin de valeurs comme Addoha ou Maroc Telecom. D'ailleurs, le problème de la place casablancaise se situe plus au niveau du flottant qu'au niveau de la capitalisation. L'intérêt de l'investisseur, étranger notamment, se réduit quand il constate que le flottant ne représente qu'une partie largement minoritaire de la capitalisation. Quand cette part augmentera, le marché sera certainement plus attractif. D'ailleurs, des observateurs boursiers estiment que les titres cédés suite à l'extension du flottant des trois première filiales à vendre serviraient entre autres à payer le prix du retrait des valeurs ONA SNI aux actionnaires souhaitant se désengager.  
Tout cela est bien beau, mais n'est-il pas plus facile pour les groupes ONA et SNI de chercher des opérateurs industriels de grande envergure pour leur céder la majorité des filiales cible, sans être confrontés au casse-tête boursier ? D'autant plus que le consensus est réuni autour de la lourdeur et de la délicatesse de l'opération. Si ONA et SNI vendent à un industriel, ils seront en position de faiblesse de par leur position d'actionnaire minoritaire. Quand c'est une multitude d'investisseurs, institutionnels et particuliers, qui achètent, le holding royal peut même rester actionnaire majoritaire tout en étant à moins de 30% du capital. Il peut donc garder son influence sur les décisions stratégiques des filiales. Cette influence, la nouvelle structure l'exercera par le biais du Conseil d'administration et non des organes de gestion comme c'est le cas actuellement. 
Dans la configuration cible, les dirigeants des filiales seront contraints de fournir plus d'effort pour présenter aux Conseils des résultats probants pour pouvoir être maintenus à leur poste et être gratifiés. Ils ne seront plus des subordonnés du holding qui se substitue au Conseil d'administration dans la configuration actuelle et encaisse aussi bien les succès que les échecs des présidents de filiales. A noter que cette logique est déjà monnaie courante à l'international. Dans les structures mûres, il n'est plus question qu'un actionnaire contrôle plus de la moitié du capital pour être majoritaire. A titre d'exemple, l'Autorité d'investissement d'Abou Dhabi est actionnaire majoritaire de Citibank tout en détenant moins de 5% du capital.
Cette logique explique indirectement la hiérarchie de participation que prône le projet de fusion (incubateurs, puis partenariat industriel et enfin participation minoritaire). En effet, la dilution du capital via l'introduction en bourse, tout en conservant une part qui permet de garder l'influence sur les décisions stratégiques, ne se fera que pour les filiales qui détiendront une position confortable sur le marché. C'est le cas des filiales agroalimentaires qui sont de loin les leaders sur leurs marchés et sont bien armées pour faire face à la concurrence quelle que soit son ampleur. Comme l'ont dit les dirigeants de la SNI dans notre édition d'hier, le prétexte de l'appartenance à l'ONA pour justifier les performances et bel et bien révolu.


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