L'année 2011 a été celle de la performance pour le spécialiste de gros œuvres industriels Delattre Levivier Maroc (DLM). En effet, le leader du marché de construction métallique lourde du Royaume affiche au terme de l'année écoulée un bénéfice de 20,5 millions de dirhams en l'absence de résultat non courant. Rappelons que le résultat de l'année 2010 était de 48,2 millions de dirhams, incluant un résultat non courant de 69 millions de dirhams lié à la cession d'un terrain à Ain Sebaâ. La stratégie de diversification adoptée par Delattre Levivier Maroc n'a donc pas tardé à donner ses fruits. Selon le management de Delattre Levivier Maroc: « La diversification de ses secteurs d'activité assure à la société une croissance sereine ». La production fait un bond de 40.9 % Par ailleurs, et suite à cette diversification, le chiffre d'affaires de DLM s'est accru de 17 % par rapport à 2010 pour s'établir à 659.2 millions de dirhams, soutenu principalement par l'activité à l'export. En effet, les ventes à l'export ont totalisé près de 107,5 millions de dirhams renforçant sensiblement leurs contributions dans le chiffre d'affaires à 16 %. La production, qui reflète l'évolution de l'activité DLM, a enregistré un bond de 40.9 % à 584 millions de dirhams. Cette progression est attribuable au bon comportement des segments ciment et chimie au Maroc et à l'international qui génèrent, respectivement, 38 % et 27 % du chiffre d'affaires. Notons que le Conseil d''administration de la société a décidé de proposer à l'Assemblée générale ordinaire la distribution d'un dividende de 21 DH par action, soit un taux de distribution de 64 %. DLM entend également poursuivre le recentrage sur les métiers à fort potentiel de croissance. En ce qui concerne les mines et chimie, la société compte s'accaparer une part importante dans le programme d'investissement sur quatre années, lancé par l'OCP, son client de longue date. Côté export, DLM mise surtout sur le potentiel d'investissement dans les gisements de fer en Mauritanie, estimé à 15 milliards de dollars, ainsi que sur les mines d'or dans ce pays et au Sénégal. L'activité pétrole et gaz, en revanche, devra profiter de la relance des chantiers de construction de terminaux de stockage au Maroc.