Annoncé en grande pompe lors du dernier trimestre de l'année précédente par la Société d'investissements énergétiques (SIE), le fonds d'énergies renouvelables (FER) est en phase du premier closing de sa levée de fonds portant sur 2 milliards DH, prévue pour le printemps 2012. La conférence de presse qui aura lieu mercredi 7 mars aura donc pour objet de débattre autour des énergies renouvelables au Maroc, mais surtout de s'arrêter sur le rôle du fonds récemment né et, pourquoi pas, de recruter de nouveaux investisseurs du moment qu'un dirigeant de la Compagnie Benjamin de Rothschild, un des gérants du fonds, sera présent pour l'occasion. La SIE, sponsor du FER est elle-même considérée comme étant le Fonds d'investissement marocain pour les énergies renouvelables. De par ses missions et son potentiel d'intervention, elle est appelée à jouer un rôle de levier de mobilisation et de catalyseur de l'engouement à la fois national et international pour les opportunités d'investissement, de plus en plus attractives, qu'offre le secteur des énergies renouvelables à travers le monde. A juste titre, le FER a choisi de s'intéresser essentiellement aux projets liés à l'éolien (à plus de 70 %) ainsi qu'au solaire, lancés par des entreprises privées. Levier de mobilisation et catalyseur Sa mission est « l'identification et l'élaboration d'investissements relevant des énergies renouvelables, principalement les énergies éoliennes ». il pourra toutefois intervenir seul en développant ses propres projets de production électrique. Quant à la gestion, on notera qu'elle est assurée en plus de la Compagnie Benjamin de Rothschild, par Ascent Capital Partners et Akuo Investment Management qui sont érigés en consortium.