La Banque européenne pour la reconstruction et le développement organisera une journée de débat à Casablanca, le 27 février prochain. Le thème qui sera abordé, « Favoriser la croissance et l'investissement pendant la transition », s'inscrit dans le cadre de l'initiative des rencontres entre les pays en transition, que dirige la BERD. Il fait partie d'une série de forums de discussion que la Banque organise dans la partie méridionale et orientale du bassin méditerranéen. Cette rencontre au Maroc, organisée en coopération avec le Centre de Marseille pour l'intégration en Méditerranée (CIM), la CGEM, le CJD et l'AFEM, est une occasion pour le secteur privé et les responsables des politiques publiques au Maroc de discuter des priorités à court et à moyen termes dans le pays, en commençant par échanger les expériences de la transition et des réformes, avec d'éminents représentants de la sphère politique et du secteur des entreprises d'Europe centrale et orientale et de Turquie, notamment l'ancien Premier ministre de Hongrie, l'ancien vice-Premier ministre de Serbie et un certain nombre de directeurs de banques, d'entreprises et de fonds de capital-investissement de premier plan. Soutien aux PME La Banque ne se contentera pas de faciliter le débat, elle sera aussi attentive à ce qu'il en ressort, lors de la préparation de ses plans d'opérations dans le pays. Selon Jonathan Charles, Directeur de la communication de la BERD, « il est indispensable que nous soyons à l'écoute de ce que souhaitent les Marocains pour l'avenir de leur économie. Nous avons d'excellents antécédents en termes d'activités s'appuyant sur des projets, qui ont permis d'obtenir de bons résultats sur le terrain ». Ainsi, la Banque a l'intention de répondre aux exigences de financement de la région maghrébine, en soutenant les PME pour favoriser la création d'emplois, surtout parmi les jeunes. La constitution d'un secteur financier stable, l'amélioration des services municipaux, la rationalisation de l'agriculture et une attention portée aux problèmes de l'énergie durable comptent aussi parmi ses priorités. Enfin, la Banque a la capacité d'apporter un financement pour cette nouvelle région, à hauteur de 2,5 milliards d'euros an.