Selon un dernier sondage publié hier, le candidat socialiste, François Hollande reste en tête deS intentions de vote, devant le président sortant, Nicolas Sarkozy. François Hollande conserve sa place de favori pour l'élection présidentielle, selon le dernier sondage Ipsos-Logica Business*. Avec 29% des intentions de vote au premier tour, le candidat du Parti Socialiste (PS) devance le président sortant, Nicolas Sarkozy, crédité de 23% des voix, tandis que Marine Le Pen se hisse à 18% et François Bayrou grimpe à 14%. Derniers dans les intentions de vote, Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, se stabilise à 7,5% tandis que Eva Joly chute à à peine 3%, à l'instar de Dominique de Villepin. Pour le second tour, François Hollande, qui promet de « réechanter le rêve français », écraserait Nicolas Sarkozy de 18 points. Mais rien n'est encore jouer. Si 52% des sondés déclarent leur choix définitif, 48% se disent en revanche encore prêts à changer leur bulletin de vote. Une campagne pauvre en propositions Au-delà des intentions de vote, le sondage Ipsos-Logica Business apporte des informations intéressantes sur la perception de la prochaine présidentielle par les Français. Si à 84%, les électeurs se déclarent intéressés par l'élection, ils sont en revanche clairement déçus par le contenu idéologique proposé par les partis. Ainsi, 77% des Français interrogés estiment que la campagne est plutôt pauvre en propositions, et 71% estiment de plus que les propositions faites sont plutôt irréalistes. Pour 35%, c'est la gauche qui a le plus d'idées, 27% jugeant que c'est la droite et 14% autant l'une que l'autre. L'incidence de la pertedu triple A Réalisée les 13 et 14 janvier, l'enquête d'opinion Ipsos-Logica Business est intervenue pour partie après l'annonce de la dégradation de la note souveraine de la France par l'agence Standard &Poor's. La perte du triple A a-t-elle joué sur les intentions de vote ? Difficile de savoir puisque seulement 52% des Français estiment que le retrait du triple A aura des conséquences graves pour le pays contre 39% qui pensent que cela n'aura pas de conséquences graves pour la France. Mais pour de nombreux commentateurs, la prochaine présidentielle se jouera bel et bien sur les thématiques économiques. Dans un contexte déjà marqué par la crise et le chômage, la perte du triple A devrait contraindre les candidats à adapter leurs programmes pour la présidentielle.