L'Association casablancaise des pédiatres privés organise le vendredi 13 janvier son XIIIe Congrès. La conférence inaugurale de cette rencontre, destinée aux parents et aux professionnels,porte sur la manière de communiquer avec l'adolescent Comment communiquer avec l'adolescent ? La réponse n'est pas aussi simple qu'elle paraît. L'adolescence est une période très difficile aussi bien pour le jeune que pour les parents. L'adolescent passe par une phase de changements psychiques et physiques qui le trouble et ne se reconnaît plus. Et les parents ne savent plus quelle approche adoptée face à ses nouvelles attitudes et conduites. Avide d'autonomie et d'indépendance, il revendique plus de liberté. Cette question sera abordée lors de la conférence inaugurale du XIII Congrès de l'association casablancaise des pédiatres privés. La rencontre, qui aura lieu le vendredi 13 janvier à Casablanca sous le thème « Communiquer avec l'adolescent : l'art et la manière », sera animée par Philippe Duverger, Professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à Angers et Chef du pôle pédiatrie au CHU d'Angers en France. Riche d'une longue expérience, ce professionnel a longtemps dirigé le Diplôme Inter-universitaire de médecine et santé de l'adolescent (Marseille, Amiens, Angers, Nantes, Poitiers, Rouen, Tours, Paris V) et a récemment publié un ouvrage de référence en pédopsychiatrie de liaison intitulé «Psychopathologie en service de pédiatrie». Moquerie ? La rencontre est ouverte aux professionnels de l'enfance et de l'adolescence. Y prendront part médecins pédiatres et psychiatres, psychologues, enseignants. La conférence est également ouverte aux parents qui veulent comprendre mais surtout apprendre à mieux communiquer avec leurs adolescents. Le conférencier s'exprimera notamment sur la psychologie de l'adolescent et ses attentes pour mieux l'accompagner dans cette étape importante de sa vie et l'aider à la franchir sans graves séquelles. Les professionnels sont unanimes à dire que l'adolescent a besoin surtout d'être écouté. Ils conseillent également de ne pas le juger rapidement sur ce qu'il dit. «Parents, abstenez-vous de toute insulte ou moquerie», ne cessent de dire les psychologues.