Le Maroc est devenu la première nation africaine hôte du Mondial des clubs en organisant les éditions 2013 et 2014. Chargé du dossier de candidature, le secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports, Karim Aqary, se confie au Soir échos et met le point sur les principales étapes et les motivations ayant été derrière ce succès. Karim Aqary, chef du dossier de la candidature marocaine et secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports. Karim AQARY Quelles ont été les principales motivations pour organiser un événement d'une telle envergure ? L'idée d'organiser la Coupe du monde des clubs accompagne notre volonté de nous positionner au sommet du continent africain. Elle s'inscrit également dans une vision à long terme, qui a pour objectif de mettre le Maroc au zénith du football mondial, en accueillant la Coupe du monde 2026. Pour cela, nous jouissons d'une infrastructure sportive qui repond aux normes internationales, et d'une infrastructure hôtelière, routière et hospitalière de premier choix. Le Maroc avance à grands pas et nous devons faire vivre ces infrastructures. Quelles ont été les principales motivations pour organiser un événement d'une telle envergure ? L'idée d'organiser la Coupe du monde des clubs accompagne notre volonté de nous positionner au sommet du continent africain. Elle s'inscrit également dans une vision à long terme, qui a pour objectif de mettre le Maroc au zénith du football mondial, en accueillant la Coupe du monde 2026. Pour cela, nous jouissons d'une infrastructure sportive qui repond aux normes internationales, et d'une infrastructure hôtelière, routière et hospitalière de premier choix. Le Maroc avance à grands pas et nous devons faire vivre ces infrastructures. Quelles sont les étapes que vous avez parcourues afin de disposer d'un dossier complet et sujet aux délibérations de la FIFA ? On est passé par trois étapes importantes avant d'obtenir l'aval de la FIFA. Premièrement, nous devions répondre aux trois critères inclus dans les exigences du cahier des charges, et qui sont l'infrastructure, l'organisation et le financement. On les a homogénéisés pour avoir un dossier très cohérent et limpide. Le deuxième point consistait à présenter le dossier avec tous les arguments favorables au siège de la FIFA à Zurich, chose qu'on a fait le 15 Octobre dernier. Enfin, nous devions accueillir des responsables FIFA afin qu'ils puissent voir de près nos installations et préparatifs pour le tournoi. Une tâche bien accomplie après leur visite aux stades d'Agadir, Marrakech et Tanger lors du tournoi qualificatif pour Londres 2012. Suite à cela, la FIFA a tenu sa réunion samedi à Tokyo, en décernant l'organisation de l'événement des années 2013 et 2014 au Maroc. Quel sera le défi majeur qui accompagnera l'événement ? L'organisation est notre principal défi. Il faut exceller dans ce volet et montrer aux gens de quoi notre pays est capable en termes d'efficacité, d'efficience, d'opérationnel et de positionnement. Aurons-nous les compétences et moyens d'accomplir cette tâche avec succès ? Certes, puisqu'on dispose, en plus des ressources humaines qualifiées, de grandes compétences et d'une longue expérience en matière d'organisation d'événements régionaux, continentaux et internationaux. Les meetings d'athlétisme et le tournoi qualificatifs pour les JO de Londres 2012 témoignent de ce succès. Quels seraient les bénéfices du Maroc en général ? 170 chaînes retransmettront cet événement, donc il y aura un impact important en termes d'image.Ce qui aura des retombées positives sur d'autres secteurs tels le tourisme et l'artisanat. C'est une valeur ajoutée qui se construit sur plusieurs années. Donc, c'est une publicité considérable pour notre pays. Concernant le championnat local, le vainqueur participera à l'événement et bénéficiera d'un droit d'entrée de 20 millions de DH. Ce qui fait que le championnat de cette année sera une compétition à couteaux tirés. Changeons de cap vers les jeux pan-arabes. Quel est votre constat actuel à deux jours de la clôture ? Bien que les jeux ne soient pas encore terminés, la participation de manière générale est une bonne chose puisqu'elle nous a permis d'évaluer nos athlètes, le niveau des disciplines sportives et le travail qui a été fait. Cette participation s'inscrit dans le programme Sport-Etudes lancé en 2010. Qu'en est-t-il de son fonctionnement ? Cette participation s'inscrit dans une optique beaucoup plus large qui vise la formation de sportifs de haut niveau capables de réaliser de grands résultats aux échéances à venir. Grâce à nos moyens mis en place aux centres, nous avons plusieurs catégories qui sont en préparation sur 18 disciplines sportives, dont la natation, le golf, la boxe et le cyclisme sont les plus impliqués au programme sport- études. En revanche, la porte est grande ouverte aux autres fédérations à condition que le niveau de performance soit acceptable. Dans le cas contraire, nous pourrons travailler avec la fédération concernée afin de le rehausser. Cela va créer une compétition entre les sportifs, qui les poussera à travailler encore plus afin d'intégrer le programme et de bénéficier de ses avantages.