L'Agence nationale de développement des zones oasiennes et de l'arganier (ANDOZA) organise, à Agadir, du 15 au 17 décembre, le premier congrès international sur l'arganier. Un évènement qui consacre l'importance d'une culture quasi-rare au monde. L'Arganier a eu finalement droit à son premier congrès international. Ce dernier sera organisé par l'Agence nationale de développement des zones oasiennes et de l'arganier (ANDOZA), en collaboration avec le ministère de l'Agriculture, le Haut commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification et l'Institut national de recherche agronomique(INRA), sous le thème : «Acquis et perspectives de la recherche sur l'arganier», à Agadir du 15 au 17 décembre 2011. Ce rendez-vous incontournable qui réunira 300 exposants dont des étrangers sera d'un grand apport pour la filière; eu égard à la multiplication des signes alarmants de disparition de l'arbre mais aussi à l'importance d'un des produits du terroir faisant la fierté du Maroc. La communauté des scientifiques devra donc en plus de la présentation des recherches menées jusqu'à présent concevoir et proposer des pistes d'actions et des programmes de conservation et de développement. Réserve de biosphère Ainsi des programmes de conférences et de tables rondes assez consistants portent sur l'arganier et son écosystème. Au menu également des axes traitant des derniers acquis sur la biogéographie, l'écologie et la phytoécologie de l'arganier, les techniques de multiplication et de régénération: graine, bouturage, greffage, régénération naturelle, culture in vitro… ; l'amélioration des itinéraires techniques de production ; procédés de transformation des produits de l'arganeraie vers une filière de production intégrée…Le côté institutionnel et organisationnel n'est pas en reste. Ainsi une thématique est consacrée aux modèles coopératifs et de partenariat (intégration, coordination, négociation, participation,…) et leur implication pour la gestion durable de l'arganier. Réparti entre Agadir et Essaouira (zones arides et air humide), l'arbre endémique du Maroc couvre une superficie concentrée essentiellement dans la région du Souss avec près de 800 000 hectares, soit 14,25 % des forêts nationales. À noter enfin que l'Unesco avait classé depuis 1998, réserve de biosphère de l'arganeraie, une zone entre Agadir et Essaouira s'étalant sur une superficie de 830.000 hectares.