La Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) vient de publier la répartition du temps d'antenne dans les médias audiovisuels publics avant et pendant la campagne électorale. Les détails. Les partis politiques sont désormais fixés. Pour la répartition du temps d'antenne, la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) vient de trancher. Après plusieurs réunions de la commission au sein de cet organisme de régulation des médias, la décision est tombée mardi 11 octobre. Elle instaure une période de pré-campagne qui débute le 12 octobre et s'achève le 12 novembre. Pour la HACA, les médias audiovisuels se doivent de garantir l'accès équitable à chacun des partis politiques légalement constitués en répartissant le volume horaire global des programmes de la période électorale en fonction de trois catégories. Les partis politiques disposant d'un groupe parlementaire et représentés au Parlement bénéficient de 35% du volume horaire global des programmes de la période électorale répartis à égalité entre eux. Les partis politiques représentés au Parlement mais n'ayant pas de groupe parlementaire bénéficient eux-aussi de 35% du volume horaire global des programmes de la période électorale. Enfin, les partis politiques non représentés au Parlement bénéficient de la plus petite part qui est de 30% du volume horaire global des programmes. De son côté, l'USFP semble ne pas apprécier la décision de la HACA. « Nous avons des remarques sur cette répartition », tranche Ahmed Zaidi le président du groupe parlementaire de l'USFP. Ce dernier dans des propos au Soir échos ne donne pas de précisions sur ce qui pose problème. «Nous sommes en train d'élaborer une liste de remarques que nous allons envoyer incessamment à la HACA» s'est -il contenté de déclarer. Le Parti travailliste représenté au Parlement mais non constitué en groupe parlementaire est lui plutôt satisfait. «Tant que l'équilibre est respecté, nous sommes d'accord», confie Abdelkrim Benatik le secrétaire général du Parti travailliste au Soir échos. Par rapport aux formules précédentes du temps d'antenne pendant la période électorale, le même Benatik juge qu'il y a eu une évolution. «Le citoyen a besoin que les partis politiques s'expriment. Avant, nous avions très peu droit aux passages télévisés sur 2M par exemple, maintenant les choses ont l'air de changer», a -t-il ajouté. Enfin, la décision de la HACA précise que l'actualité non liée aux élections législatives générales, pendant la période électorale, continuera à être régie par la décision du CSCA n°46-06 du 27 septembre 2006, relative aux règles de la garantie du pluralisme d'expression des courants de pensée et d'opinion dans les services de communication audiovisuelle en dehors des périodes électorales.