Au Salon de Francfort, Mercedes a dévoilé un concept novateur dédié à la technologie de la pile à hydrogène. On y entrevoit également les traits de style de la prochaine Classe S. À Francfort, Mercedes levait le voile sur la nouvelle génération de la Classe B, commercialisée en Europe dans les prochaines semaines. Mais le constructeur à l'étoile exposait également le F125, un concept de véhicule électrique doté de 4 moteurs, pour une puissance de 231 ch en continu et 313 ch en pic. Son originalité : il est alimenté par des piles à combustible, technologie considérée comme l'une des plus prometteuses en matière de propulsion automobile non polluante. Loin d'être une simple bête de salon, ce « véhicule de recherche » était présent sur le stand Mercedes pour prouver la viabilité de l'hydrogène comme carburant permettant aux piles à combustible de produire de l'électricité. Avec un argument de taille : un réservoir à hydrogène proprement révolutionnaire. Pour faire court, les ingénieurs de Daimler ont remplacé le classique réservoir torique, aussi encombrant que dangereux en cas de choc, par un stockage dans des métaux capables « d'absorber » de grandes quantités de ce gaz et de le restituer à la demande. L'avantage : la possibilité de fabriquer des réservoirs plus faciles à intégrer dans l'auto et à la dangerosité proche du zéro. Pour habiller ce CV technologique, Mercedes a choisi le thème du grand coupé, affublé de portières « papillon » et de flancs creusés, dans le droit fil des récentes productions de la marque. Mais avec sa longueur dépassant les 5 mètres et son empattement de 3,33 m, la tentation est grande d'y entrevoir les lignes de la prochaine Classe S. Il suffit en effet de remplacer les deux ouvrants par 4 portières classiques pour imaginer à quoi ressemblera la mouture à venir de la limousine de Stuttgart. Reste à savoir si Mercedes aura l'extrême audace de conserver cette nouvelle interprétation de sa fameuse calandre, ici littéralement phagocytée par la carrosserie.