La phase des livraisons de la cité des Arts démarrera à partir du deuxième semestre 2012. Le contexte de la crise n'a pas trop perturbé la bonne marche des « arbitrages qu'il fallait mener » pour être en phase avec le planning prévisionnel. C'est ce qui ressort des déclarations de Lemghari Essakl, PDG de Bab Al Bahr Development Company, filiale de l'agence pour l'aménagement de la Vallée du Bouregreg, sur l'état d'avancement des travaux de ce projet d'envergure, Bab Al Bahr. Essakl, lors d'une conférence de presse tenue jeudi dernier à Casablanca, a saisi l'occasion pour annoncer le lancement d'une nouvelle tranche d'appartements à la Cité des Arts. Celle-ci comprend 390 appartements dont la superficie varie entre 95 et 300 mètres carrés. La cité abritera une large gamme d'unités résidentielles et hôtelières de qualité (4), divers établissements commerciaux et un quartier d'affaires regroupant bureaux et prestataires du tertiaire. S'agissant des prix de vente, le management de la filiale avance qu'il sont fixés à partir de 15 500 dirhams le mètre carré. Entre le souci «d'assurer la pérennité de l'entreprise» et le souhait de respecter les délais optimaux des livraisons, Essakl semble confiant. Le PDG de Bab Al Bahr Development Company a assuré que la phase des livraisons démarrera à partir du deuxième semestre 2012. A préciser que le coup d'envoi des travaux de la construction d'un hôtel palace 5 étoiles est déjà donné. L'agence qui se réserve le droit de propriété de cet établissement luxueux sous enseigne Rotana , délègue en contre-partie sa gestion à la chaîne hôtelière émiratie Rotana. La concession fort probable des autres parcelles à des compagnies étrangères est prévue en outre à partir de l'année prochaine, apprend-t-on auprès du management du projet. D'ailleurs, on parle déjà d'un deuxième hôtel mais sans aucuns détails fournis. Pour le développement des deux projets Front Marina et le Front Fluvial de Bab Al Bahr, Essakl assure que 98 % des œuvres du Front Marina et 97% des travaux majeurs du Front Fluvial sont déjà finalisés. Des sources proches du dossier avancent toutefois que des « doutes subsistent encore», remettant en question la bonne marche du projet dans sa globalité. Ces incertitudes n'inquiètent pas pour autant le PDG de Bab Al Bahr : entre le souci « d'assurer la pérennité de l'entreprise» et le souhait de respecter les délais optimaux des livraisons, Essakl semble plutôt confiant.