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L'Histoire de la discorde
Publié dans Le Soir Echos le 15 - 08 - 2011

La fausse polémique sur le partage des recettes de l'Alhambra soulève aujourd'hui la vraie question des manuscrits arabes détenus par une Espagne qui ne semble nullement disposée à les partager.
Le site historique de l'Alhambra à Grenade a été cette semaine au centre d'une grande polémique. La presse ibérique a attribué une fausse déclaration au ministre marocain de la Culture, Benssalem Himmich. Ce dernier aurait affirmé dans une interview au site marocain Nador City que le Maroc s'apprêterait à réclamer la moitié des recettes générées par les visites touristiques au palais de l'Alhambra, à Grenade.
L'information a été relayée en premier par des portails électroniques espagnols et s'est, par la suite, répandue comme une trainée de poudre, suscitant de vives réactions, notamment auprès d'une droite ibérique prête à nous tirer dessus à la moindre occasion. Quelques jours plus tard, et comme alerté par l'étendue de ce qui n'était que pure rumeur, Khalid Naciri, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, dément en bloc ce qu'il qualifie de «plaisanterie de mauvais goût». «C'est de la désinformation pure et dure», a-t-il lancé. Le principal concerné par cette soi-disant déclaration, à savoir Himmich, n'a par ailleurs pas juger bon de réagir. Contacté par Le Soir échos, son département explique le mutisme du ministre de la Culture par sa présence à Tanger pour «quelques jours de vacances».
«vous savez, si le Maroc devait revendiquer quelque chose, ce serait bel et bien les manuscrits arabes de l'époque où le Maroc et l'Andalousie ne faisaient qu'un», déclare une source du ministère de la Culture.
Bachir Znagui, le conseiller à la communication du ministre, a failli éclater de rire quand on lui a posé la question. « Réclamer le partage des bénéfices de l'Alhambra, mais c'est du n'importe quoi, le Maroc ne peut pas demander une chose pareille! », a t-il confié dans des propos au Soir échos.
Pour lui, la polémique est ailleurs: «Vous savez, si le Maroc devait revendiquer le partage de quelque chose, ce serait celui des nombreux manuscrits arabes, datant du temps où le Maroc et l'Andalousie ne faisaient qu'un et qui sont toujours la propriété exclusive de l'Espagne». Et en voilà une question qui est loin d'être une plaisanterie. Pendant son règne, le Roi Hassan II avait commencé déjà à évoquer le sujet. Mais le Maroc n'a jamais vraiment insisté. En février 2011, la Bibliothèque nationale du royaume a reçu plus de 1800 copies des manuscrits arabes en don de la Bibliothèque royale du monastère de San Lorenzo de l'Escorial. Ces copies ont été livrées sous forme de microfilms. «Ce sont près de 23 000 pages microfilmées qui font partie aujourd'hui de la collection de la Bibliothèque nationale», affirme Abdelati Lahlou, le directeur adjoint de cette institution. La seule récupération s'est faite via la numérisation. Et les originaux ? N'est-il pas dans l'intérêt du Maroc de réclamer ne serait-ce qu'une partie des manuscrits d'origine ? «Peut être un jour. Cela dépend de la manière dont vont évoluer les relations diplomatiques entre le Maroc et l'Espagne.
Pour l'instant, on se contente de ce qu'on a», ajoute le directeur-adjoint de la Bibliothèque nationale.
Les manuscrits de la collection arabe dont la copie en numérique loge aujourd'hui bien au chaud à la bibliothèque ne sont pas les seuls documents qui appartiennent au Maroc. Même s'il est impossible aujourd'hui de connaître le chiffre exact des documents qui mériteraient d'être récupérés par le Maroc ; ils seraient des milliers. Bien que timidement, le Maroc avance ses pions sur ce terrain. Il vient de formuler la demande de récupération de quelques manuscrits d'un des sultans de l'époque des Saâdiens, soit du 16e siècle.
Pour l'instant, on se contente de ce qu'on a», ajoute le directeur-adjoint de la Bibliothèque nationale.
Les manuscrits de la collection arabe dont la copie en numérique loge aujourd'hui bien au chaud à la bibliothèque ne sont pas les seuls documents qui appartiennent au Maroc. Même s'il est impossible aujourd'hui de connaître le chiffre exact des documents qui mériteraient d'être récupérés par le Maroc ; ils seraient des milliers. Bien que timidement, le Maroc avance ses pions sur ce terrain. Il vient de formuler la demande de récupération de quelques manuscrits d'un des sultans de l'époque des Saâdiens, soit du 16e siècle.
Qui veut nuire aux relations maroco-espagnoles ?
Ces derniers temps, on assiste à un retour en force du nationalisme-chauvinisme en Espagne. Ce phénomène est largement facilité par la crise économique et sociale qui frappe de plein fouet ce pays.
Face à cette situation le responsable, comme de coutume, est tout désigné. C'est la faute des étrangers, ils sont responsables de tous leurs maux.
C'est pourquoi, il n'est pas surprenant que l'ultra droite espagnol, à des fins de propagande électorale, mobilise sa machine de propagande pour porter de graves accusations contre son voisin, Le Maroc, et ses ressortissants installés depuis des décennies dans ce pays.
Même le service de renseignement espagnol, le CNI, est mis à contribution dans cette opération pré-électoraliste à relent franquiste.
En effet, il semblerait que le gouvernement espagnol soit induit en erreur par ses services de renseignements, notamment le CNI. Ce dernier impute au Maroc tous les maux économiques, sociaux, sécuritaires et l'accuse d'instrumentaliser les marocains binationaux ou résidant légalement en Espagne à des fins occultes et déstabilisatrices.
En faisant relayer ces accusations par certains médias connus pour leur haine viscérale envers le Maroc et sa communauté installée dans ce pays, il est devenu clair que certaines parties espagnoles tentent de justifier leurs problèmes internes en montrant du doigt l'ennemi extérieur et sa supposée 5ème colonne.
Que Madrid se rassure, le Maroc et son peuple ne recherche avec Madrid que des relations bâties sur la confiance et le respect mutuels. L'avenir du peuple du peuple espagnol et marocain est tributaire de ce type de relations.
Si l'Espagne a des problèmes économiques, elle doit s'en prendre à elle-même, et non accuser la population étrangère, notamment marocaine, qui réside dans sur son sol pour justifier ses problèmes socio-économiques. C'est trop court comme argumentaire.
Pour ce qui concerne la pratique de la religion islamique en Espagne, il est évident et légitime que Rabat s'intéresse à ses expatriés afin qu'ils puissent pratiquer leur culte en toute liberté, quiétude et conformité avec les lois du pays et apprendre la langue arabe, les us et coutumes et l'histoire marocains à leurs enfants. L'Espagne en fait de même via ses centres culturels qui pullulent à travers le monde.
De Plus, l'Espagne, qui sollicite du Maroc un partenariat stratégique, sur les plans économique, social, politique, militaire et sécuritaire, doit comprendre que celui-ci ne pourra se faire si le Maroc est relégué en faire-valoir à leur service. Il se fera d'égal à égal ou pas. Libre à elle de choisir. Le Maroc à d'autres partenaires et ne sera jamais à la botte des fachos espagnols à relent franquiste.
Ensuite, pour démontrer la bassesse de ces parties hostiles au Maroc, il a été rapporté dernièrement par certains quotidiens, dont on sait pour qui ils roulent, que le Maroc aurait demandé le partage des recettes générées par le site touristique de l'Alhambra sis à Grenade en Andalousie.
D'ailleurs, le portail, guiguinbali, qui citait à son tour le quotidien numérique Nador City, qui a diffusé cette bourde, a présenté ses excuses aux lecteurs.
Pour nos lecteurs, je précise que le Maroc aurait proposé de mettre à la disposition du Gouvernement autonome d'Andalousie une équipe d'architectes spécialises en arts andalou et mauresque pour la restauration du site de l'Alhambra.
Pour conclure mon propos, le peuple espagnol doit savoir que tous ses maux sont la conséquence d'une mauvaise gouvernance interne, et non pas celle d'un pays voisin qui souhaite construire des relations de bon voisinage pour le bien-être des peuples espagnol et marocain. Il ne doit pas tomber dans le piège tendu par certaines parties du fait de la proximité des élections législatives anticipées qui se dérouleront en Espagne en novembre 2011.
En vous demandant de bien vouloir publier et diffuser cette opinion. Une réponse par courriel à cette requête serait appréciée. Merci. Farid Mnebhi.


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