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Le raï et bien des merveilles
Publié dans Le Soir Echos le 25 - 07 - 2011

La 5e édition du Festival International de Raï s'est tenue du 21 au 23 juillet à Oujda, berceau mythique marocain de ce son algérien qui y a trouvé sa place et conquis, à l'unanimité, le public oujdi, exceptionnel et passionné.
Moi, je n'apprécie plus le sommeil (…) », cette mélopée puissante chantée au printemps 1979 par Chaba Fadéla, mâtinée de bongos et de la complainte d'un synthétiseur avait touché en plein cœur au delà de l'Algérie, jusqu'au Maroc, signant définitivement le succès de la déferlante raï. Après plus d'une décennie, Oujda s'est appropriée ce courant musical hors pair et continue de le célébrer dignement depuis cinq ans. La dernière édition du Festival International de Raï, qui a enflammé la scène de la ville de l'Oriental, a démontré que ce son avait encore de longues nuits devant lui. Plus de 170 000 spectateurs ont accueilli le concert d'ouverture dès le 21 juillet.
Les titres emblématiques du rythme souverain, festif, qui chante les états d'âme, le quotidien, le tourment, la passion n'ont fait qu'une seule voix avec le peuple marocain, honorant la performance de Cheb Bilal apparu au plus tard et au plus fort du premier concert, passé minuit.
Chico & The Gypsies ont soufflé le feu gitan-andalous sous la voix lancinante, de Jean-Claude Vila, dit Mounin, l'une des plus célèbres voix gitanes.
Déjà, la nuit avait commencé sous les samples de DJ SEM, actuel it DJ raï en Europe, (découvert sur la scène d'El Jedida il y deux ans), célébrant le titre phare de l'Orchestre National de Barbès et des vieux tubes raï, aujourd'hui anthologies indéboulonnables.
C'est un Stati, habité, pur artisan de la scène qui a ensuite offert une prestation à couper le souffle durant près d'une heure au rythme de son violon magicien. Un spectacle digne d'un show mémorable !
Quant à Chico & The Gypsies, ils ont soufflé le feu gitan-andalous sous la voix lancinante, de Jean-Claude Vila, dit Mounin, l'une des plus célèbres voix gitanes, indispensables à ceux qui ont l'âme nomade et emportée. La foule, conquise n'a pas hésité à danser, car à Oujda, si on sait chanter on aime également danser… Et la musique gypsie entraînante ne tranchait pas avec les couleurs du drapeau marocain, auxquelles elles étaient accordées, chaleureuses et vives ; elles ont entouré Chico, sur scène.
Chico & The Gypsies ont de plus créé la surprise avec une fusion aux côtés de Cheb Aïssa. Installé à Marseille, comme d'autres raïmen, Cheb Aïssa a peu à peu suivi les traces de Khaled et Mami, avec « le raï trad », né de sa terre natale.
Retrouvé le lendemain pour une interview, Chico, de son vrai nom Chico Bouchikhi, originaire de Oujda et directeur de cette 5e édition, ne manque pas de partager son immense joie : « Je suis très heureux de savoir que 170 000 personnes étaient présentes, c'est une première dans l'histoire du festival. Les gens sont incroyablement respectueux de cet événement, c'est vraiment une belle image de tolérance. Le public oujdi est exceptionnel, je suis particulièrement fier d'être le directeur et je tiens à remercier toutes les petites mains de l'association Oujda Arts, qui œuvrent dans l'ombre afin de mettre en lumière les artistes ».
Idem pour DJ Sem, croisé au détour d'une conférence de presse : « Etre parmi les grands noms du raï dans ce festival de renom est une immense joie pour moi. Je constate le chemin parcouru, et je me dis que mes efforts n'ont pas été vains pendant de nombreuses années ».
Les scènes des 22 et 23 juillet ont apporté de belles promesses avec la venue de Rachid Kasmi, Najat Atabou, ou encore Mohamed Lamine. Du côté du concert de clôture, ce sont Kamel Oujdi, Raïna Raï, Samira Saïd et enfin Cheb Mami qui on fait vibrer le public.
Un Mami, « très heureux de retrouver Oujda et ce festival, qui sont chargés d'une émotion particulière pour moi. Je n'y ai que d'excellents souvenirs et un grand respect pour ce public », a confié l'enfant et l'oiseau mélodieux de Saïda.
Oujda comme Oran est devenue somnambule, comme la qualifiait Camus, mais, à coup de raï.
J'ai envie de vomir.
Je comprends parfaitement que mon avis est strictement personnel.
Sa tentative de retour ?? Pas intéressant pour moi.
Ce qui me concerne personnellement, c'est ce qui est vraiment.
Lorsque son charme ne enflamme le public.
Juste pour être libéré il a parlé de sa femme et son fils.
Une fois libre sa famille a disparu.
Sa femme et son fils, qui n'a jamais vraiment existé.
Il n'a pas son alliance?? La fin de la comédie??
Il chante l'amour, dans l'intimité il blesse sans regret.


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