«Le théâtre a besoin d'une écoute politique » L'ALISADAC vient d'organiser un colloque autour de la formation aux métiers du théâtre. Quelles ont été les principales recommandations de cette rencontre qui s'est tenue à Rabat ? La formation s'inscrit dans le plan d'urgence de l'Association. Les lauréats plaident pour l'intégration du théâtre dans le cursus scolaire partout au Maroc. Le théâtre aide au développement du goût. Il faudrait également créer des centres de formations dans les principales régions. Quelles sont les actions concrètes auxquelles pourrait aboutir ce colloque ? Au-delà des discussions avec les différents partenaires et les responsables des ministères de l'Education nationale et de la Culture, nous avons établi un certain nombre de revendications. Entre autres, celle de créer d'autres centres régionaux de formation en plus de ceux de Rabat et de Marrakech et d'étendre l'expérience à d'autres villes du Maroc. Nous avons besoin d'une écoute politique pour concrétiser toutes nos recommandations. La formation a également été au centre d'un séminaire sur trois jours en novembre à Meknès. Ce colloque ne présentait-il pas un risque de redite ? Non je ne pense pas. Il faut savoir que notre association a été impliquée dans les réflexions de ce colloque organisé par la Coalition marocaine des arts et de la culture dont nous sommes membres. C'était l'occasion de parler des difficultés du théâtre en général, mais notre rencontre avait beaucoup plus comme objectif de réfléchir sur le sort des lauréats de l'ISADAC et leur intégration en tant que professeurs dans le système de l'enseignement.