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Campagne agricole 2010 : Les craintes planent toujours
«Ce ne sont plus uniquement les zones de Souss et du Gharb qui ont accusé les forts dégâts. Toutes les régions sont touchées et à divers degrés»
Publié dans Le Soir Echos le 09 - 03 - 2010

L'activité agricole fera l'exception en 2010 ? Sans aucun doute. D'autant plus que «les effets combinés des inondations et les pluies qui continuent de s'abattre sur notre pays auront certainement des effets négatifs», assure Ahmed Ouayach, président de la Confédération marocaine de l'agriculture et du développement rural (Comader). Selon ce dernier, le problème ne cesse de s'aggraver davantage. «Ce ne sont plus uniquement les zones de Souss et du Gharb qui ont accusé les forts dégâts. Toutes les régions sont touchées et à divers degrés», ajoute-t-il.
De l'avis d'Ahmed Mouissat, président de l'Association marocaine des producteurs et exportateurs de fruits et légumes (APEFEL), ces importantes précipitations ont eu des effets catastrophiques sur certaines cultures maraîchères comme les pommes de terre. Les tomates ne sont pas en reste. «Celles-ci ont été gravement touchées par les maladies», fait –il remarquer. De ce fait,  «les exportations ont chuté de près de 70%». Suite à cette situation critique, le marché connaitra un sous approvisionnement. «Le marché connaîtra une pénurie de deux à trois mois», souligne –t-il.
«les dernières précipitations ont eu des effets catastrophiques sur certaines cultures maraîchères comme les pommes de terre»
Il convient de signaler également que l'état  météorologique actuel empêche les travaux d'entretien. Pis, «les dispositions  envisagées par le ministère de tutelle pour mettre en place des cultures de substitution, dits
de printemps, risquent de tomber à l'eau», prévient Ouayach.
S'agissant des cultures céréalières, les superficies touchées différent d'une région à l'autre. Mais généralement tous les observateurs (officiels, universitaires, agriculteurs) s'accordent à dire que l'impact reste généralement «faible». Selon un communique du ministère de l'agriculture : «Au 26 février 2010, les superficies touchées par cet aléa s'élèvent, à près de 99.000 ha constitués essentiellement de céréales d'automne (70%) et  des cultures fourragères (13%). La superficie inondée de ces deux cultures ne dépasse guère 1,6% des superficies totales emblavées au niveau national».
Toujours selon le ministère, «au niveau de l'irrigué: l'état des céréales est généralement bon à l'exception des parcelles inondées. Au niveau du bour : les dernières pluies enregistrées ont un impact positif sur la croissance des céréales et sur l'accélération des réalisations des travaux d'entretien». Qu'en est-il des 70 millions de quintaux prévus dans la loi de finances 2010 ? «Le pronostic de 70 millions de quintaux demeure raisonnable», nous garantit l'économiste Mohamed Najib Boulif. Outre le volet agricole, l'impact des chutes de pluie s'étend à d'autres pans de l'économie comme les infrastructures et l'aménagement spatial du territoire en général. «L'Etat est appelé à repenser sa politique d'aménagement territoriale», ajoute-t-il. Toutefois, la pluie ne fait pas que des mécontents. Coup du ciel ! Elle a aussi son côté bénéfique. «L'arboriculture fruitière tirera largement profit lors de la prochaine compagne», prévoit Mouissat. Et ce n'est pas tout, la pluie favorise  l'alimentation des nappes phréatiques et le remplissage des barrages. «Une amélioration notable des réserves en eau des barrages à usage agricole dont le taux de remplissage actuel atteint 97%  contre 80% la campagne précédente à la même date. En effet, le cumul pluviométrique moyen  enregistré, au 27 février 2010, est de 494 mm, soit une hausse de 91% par rapport à la normale (259 mm) et de 4% par rapport à la campagne précédente à la même date.  Ce cumul pluviométrique représente 136% des précipitations annuelles totales reçues en année normale», selon le communiqué.
Grosso modo, il s'avère donc que l'on s'achemine vers la concrétisation du scénario d'hypothèses avancées par le centre marocain de conjoncture(CMC). En effet, la valeur ajoutée du secteur agricole devrait  se situer à environ 4,3% en termes réels en 2010,  prévoit-il.


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