Comme pressenti par la majorité des observateurs, les propriétaires des franchises NBA et les joueurs n'ont pas trouvé d'accord. Le lock-out est donc officialisé et pourrait paralyser la NBA pendant de longs mois. Le monde du basket ball est sous le choc. Le cauchemar de la saison 1998-1999, amputée de 32 matchs, se reproduit cette année et le spectacle annuel offert par les stars des parquets nord-américains risque bel et bien de ne pas avoir lieu. Une convention collective est régulièrement renégociée entre le syndicat des joueurs et les propriétaires des franchises. Celle en cours expirait le 30 juin. Lors de la nouvelle négociation, David Stern, le patron de la grande Ligue nord-américaine, a évoqué la situation financière de la Ligue (208 millions d'euros de pertes) et préconisé l'instauration d'un plafond salarial fixe (62 millions de dollars par franchise), ce que les joueurs ont refusé. Selon le L.A. Times, si la moitié des joueurs pourrait malgré tout percevoir des salaires du 15 novembre au 30 avril, les autres ne seront plus payés. Ils n'auront plus le droit de parler avec leur franchise, leurs dirigeants ou le staff, ni de se rendre dans les locaux de leur équipe, que ce soit pour s'entraîner ou assister à un simple concert dans leur salle, ni même de porter un maillot ou un vêtement avec le logo de leur club. Ils peuvent rester inactifs pendant cette période ou sont susceptibles d'aller jouer ailleurs, le temps que le conflit se règle. Quoi qu'il en soit, l'image de la NBA en prendra un coup alors que la Ligue jouit depuis quelques années d'une popularité planétaire.