L'entraîneur suisse du Wydad Michel Decastel a animé une conférence de presse mardi 28 juin. Il n'a pas manqué de tarir d'éloges sur son club et a insisté sur les changements que le Wydad a pu réaliser. Discipline, travail et engagement seront ses mots d'ordre durant son parcours à la tête du club casablancais. Le nouvel entraîneur du Wydad de Casablanca, Michel Decastel, a tenu une conférence de presse mardi en fin d'après-midi au complexe Mohamed Benjelloun. La rencontre a été une occasion au cours de laquelle Decastel allait évoquer les motivations qui l'ont poussé à retrouver le Wydad sept ans après sa première expérience au Maroc et ses impressions sur les prochaines échéances du club casablancais. La conférence, qui intervient deux semaines avant son premier match officiel avec les Rouges, est la première rencontre officielle de l'entraîneur suisse avec la presse sportive depuis son arrivée au Maroc. Decastel, qui était accompagné de son nouvel adjoint, l'ex-joueur du WAC, Jilali Fadel, et du président du club, Abdelilah Akram, s'est étalé sur son «retour au bercail». Il n'a pas manqué de mentionner sa surprise après avoir découvert les infrastructures et les conditions aisées du club : «L'infrastructure du club a énormément changé, les vestiaires et les pelouses sont au top. Le club a visiblement grandi». Michel Decastel a également indiqué qu'il veillerait à rétablir la discipline au sein du groupe, compte tenu du record de cartons rouges : «Je vais veiller à ce que ça ne se reproduise plus. Les chiffres que j'ai vus sont tout simplement inacceptables pour un club comme le Wydad. Il y a des comportements pendant et en dehors des matches qui seront à bannir». Pour ce qui est des prochaines échéances du WAC, notamment la Champion's League, le coach a rappelé l'importance de l'enjeu de cette compétition pour la famille wydadie, surtout après le sprint final manqué dans la course au sacre, la saison écoulée, raflé par le Raja de Casablanca : «Je connais parfaitement l'Espérance de Tunis puisque je l'ai entraînée autrefois. De même pour le Ahly, car j'ai été à la tête de son rival, le Zamalek. Je possède l'enregistrement de leurs 3 derniers matches et je prendrais le temps de tout étudier correctement. Ces équipes ont les meilleurs joueurs de leur pay. Des joueurs d'expérience, solides et en plus de ça, des internationaux». Dans ce sens, il a indiqué que la pression du public ne l'empêcherait pas de concrétiser sa volonté ardente et celle des joueurs de réaliser un bon parcours : «On est habitué à la pression puisqu'on la vit tout les jours, c'est notre métier en fin de compte. Tous ce qu'il faut faire, c'est de savoir la gérer». Les impressions du coach ont été suffisantes pour que le président du club Abdelilah Akram prenne la parole. Celui-ci a parlé de son équipe qui doit être à l'affiche la saison prochaine et a clôturé la séance en montrant clairement à l'audience qu'il serait le premier à quitter le club en cas d'échec : «J'ai vécu depuis mon arrivée sous la pression du public. Un seul résultat négatif est suffisant pour me critiquer et me demander de changer d'entraîneur, et je ne peux m'opposer à la volonté de ce public. Comme vous le savez, quatorze entraîneurs ont pris les commandes du club et ont démissionné depuis mon premier mandat. Si les choses vont mal pour le club, Decastel ne quitterait pas son poste, car je serai le 15e à plier bagages». Le club Casablancais jouera 4 matches contre le MAS de Fès et l'Olympique Club de Khouribga afin de préparer sa prochaine rencontre face au Ahly. Ce qui permettra aux joueurs de s'habituer aux schémas tactiques de leur nouveau patron. Côté mercato, Ahmed el Tawerghi, l'international libyen s'entraîne en marge du groupe et pourrait le rejoindre au cas où il arriverait à convaincre le staff dans les prochains matches amicaux du Wydad.