La CIMR a présenté d'excellents résultats au titre de l'exercice 2010 grâce aux stratégies d'amélioration de la qualité de service et aux performances financières de la caisse. Dans un environnement marqué par les craintes que suscitent les déficits des caisses de retraite, aussi bien au Maroc qu'à l'étranger, la Caisse interprofessionnelle marocaine de retraite (CIMR), se distingue en réalisant d'excellents résultats qui lui assurent une bonne visibilité sur sa pérennité. En réalité, ces performances sont le résultat des stratégies adoptées par la caisse pour l'élargissement continu de la base des affiliés cotisants. En effet, pour l'exercice 2010, le nombre d'affiliés cotisants a progressé de 4,4 % (+11 409 actifs cotisants) à 269 986 actifs contre 258 577 en 2009. « La progression de 4,4% est très importante d'autant plus que pour l'élaboration de son bilan actuariel, la CIMR s'est basée sur une hypothèse de croissance de l'ordre de 0,5 % par an », a précisé Khalid Cheddadi, PDG de la CIMR, lors de la présentation de l'activité de la CIMR et ses résultats financiers pour l'exercice 2010, laquelle s'est tenue lundi à Casablanca. Cette hausse s'explique essentiellement par l'intérêt grandissant des entreprises en faveur du régime complémentaire de la CIMR, attirées par les résultats, la pérennité de la Caisse et les assouplissements mis en place pour toucher les cadres des PME. Le nombre d'entreprises adhérentes a ainsi augmenté de 586 à 4 666 unités. Parallèlement, les allocations et pensions servies aux retraités ont progressé de 7 % à 2 751 MDH, bénéficiant à 129 832 personnes (retraités, conjoints survivants et orphelins bénéficiant d'une pension de réversion). Au 31 décembre 2010, l'excédent d'exploitation de la CIMR a connu une évolution record de 54,1%, par rapport à l'exercice précédent, et s'est élevé à 4 061 millions de dirhams. Cette performance résulte d'un solde technique de 1 329 MDH, d'un solde financier de 2 827 MDH et de frais de gestion de 103 MDH. A fin 2010, les produits techniques, hors reprises d'exploitation, ont enregistré une augmentation de 8%, se situant à 4 642 millions de dirhams dont 4 359 millions de dirhams au titre des contributions collectées, réparties entre contributions patronales – à hauteur de 2 451 millions de dirhams – et contributions salariales, à hauteur de 1 908 millions de dirhams. Les contributions, augmentées des produits du patrimoine hors charges financières, lesquels se sont élevés pour leur part à 2 827 millions de dirhams, et des produits exceptionnels, totalisent 7 777 millions de dirhams. Quant au total des charges, au 31 décembre 2010, il s'est élevé à 3 716 millions de dirhams, dont 3 148 millions de dirhams au titre des prestations servies et 77 millions de dirhams au titre des frais généraux et pertes et profits. Hors frais exceptionnels, le ratio des frais de gestion s'est établi à 1,57%, contre 1,48% l'exercice précédent, marquant ainsi une faible progression de 6,1%. Par rapport au total des produits (produits de patrimoine nets de charges et de provisions correspondantes compris), ces frais représentent 1% contre 1,1% l'exercice précédent. Enfin, le total des réserves de la CIMR s'est élevé, au 31 décembre 2010, à 21 milliards 706 millions de dirhams, en augmentation de 23,01%, par rapport à 2009, et de 97% sur la période 2006 – 2010. Ces performances sont en réalité, le résultat des stratégies adoptées par la caisse pour l'amélioration de la qualité de son service conduisant à l'élargissement continu de la base des affiliés cotisants. Parmi les projets d'amélioration de la qualité de service réalisés par la CIMR en 2010, le lancement du télépaiement des cotisations et contributions : E@syPaiement. Cette plate-forme de paiement automatisée et sécurisée est à ce jour utilisée par 3 746 entreprises, soit 80% des adhérents CIMR, pour un volume de transactions de 1.4 Milliard de Dhs. En 2010, la CIMR a également généralisé l'utilisation du téléservice e-liquidation. Depuis son lancement fin 2009, 9 000 dossiers ont été traités via e-liquidation, ce qui impacte de manière considérable le temps de traitement moyen des demandes de pension, actuellement de 3 jours contre 8,3 en 2010 (10,4 en période de pic). Plus significatif encore, en avril 2011, 100% des demandes de pension ont été traitées avant ou pendant le mois même d'effet de la première échéance, ce qui permet à la CIMR de répondre à son engagement et d'assurer la continuité de revenu de ses bénéficiaires entre la période d'activité et la retraite.