Cinquante ans après que Chuck Yeager, pilote et as de l'aviation militaire américaine, eut franchi pour la première fois le mur du son le 14 Octobre 1947, à bord d'un prototype d'avion supersonique, le Bell-X-1 ; un bolide britannique franchit le mur du son au sol. En effet, le 15 octobre 1997, sur la surface lisse du désert du Black Rock dans le Nevada, une automobile franchissait le mur du son. L'onde de choc a déclenché les alarmes d'un village voisin et l'allégresse de l'équipe britannique du Thrust SCC. Cette automobile-fusée propulsée par deux réacteurs Rolls-Royce, venait alors d'atteindre la vitesse inouïe de 1228 km/h. Mach 1 était atteint. Mais la même équipe d'ingénieurs a l'intention de le pulvériser. En visant cette fois la barrière des 1000 miles par heure ou 1609 km/h. Mais depuis 1997, le monde a changé. Comment justifier les 50 litres de carburant qui seront brûlés tous les 2,5 kilomètres par le bolide britannique lors de ses tentatives supersoniques? L'équipe du Bloodhound SSC, le nom du véhicule en cours de réalisation, inscrit dès lors son aventure dans une perspective formatrice. L'épopée de 1997, qui avait eu une résonance mondiale, avait suscité des vocations d'ingénieurs, de techniciens, d'aérodynamiciens. Or, comme dans tant d'autres pays, les carrières d'ingénieurs ont moins la cote en Grande-Bretagne. C'est pourquoi le Ministère britannique de l'éducation, mais aussi le Ministère de la défense et de l'équipement, ainsi que plusieurs universités ont décidé de soutenir le projet Bloodhound («chien limier»). Conserver sur ses quatre roues une machine qui file à Mach 1,4 représente un énorme défi technologique. C'est ce défi qui devrait faire rêver les plus jeunes, espèrent les responsables du projet, plutôt que la vitesse elle-même. Mais d'ici à 2011, année probable de la tentative de record, il y a du travail. Au-delà de la vitesse du son, un engin terrestre produit une onde de choc qui liquéfie le sol à l'avant de la voiture. Les roues ont tendance à s'enfoncer dans le sol, ce qui peut mettre à mal la stabilité de l'engin,deux réacteurs Rolls-Royce, venait alors d'atteindre la vitesse inouïe de 1228 km/h. Mach 1 était atteint. Mais la même équipe d'ingénieurs a l'intention de le pulvériser. En visant cette fois la barrière des 1000 miles par heure ou 1609 km/h. Mais depuis 1997, le monde a changé. Comment justifier les 50 litres de carburant qui seront brûlés tous les 2,5 kilomètres par le bolide britannique lors de ses tentatives supersoniques? L'équipe du Bloodhound SSC, le nom du véhicule en cours de réalisation, inscrit dès lors son aventure dans une perspective formatrice. L'épopée de 1997, qui avait eu une résonance mondiale, avait suscité des vocations d'ingénieurs, de techniciens, d'aérodynamiciens. Or, comme dans tant d'autres pays, les carrières d'ingénieurs ont moins la cote en Grande-Bretagne. C'est pourquoi le Ministère britannique de l'éducation, mais aussi le Ministère de la défense et de l'équipement, ainsi que plusieurs universités ont décidé de soutenir le projet Bloodhound («chien limier»). Conserver sur ses quatre roues une machine qui file à Mach 1,4 représente un énorme défi technologique. C'est ce défi qui devrait faire rêver les plus jeunes, espèrent les responsables du projet, plutôt que la vitesse elle-même. Mais d'ici à 2011, année probable de la tentative de record, il y a du travail. Au-delà de la vitesse du son, un engin terrestre produit une onde de choc qui liquéfie le sol à l'avant de la voiture. Les roues ont tendance à s'enfoncer dans le sol, ce qui peut mettre à mal la stabilité de l'engin.